Quand le département de la Sarthe donne l’exemple !
Quand le département de la Sarthe donne l’exemple !
Nous avons souvent déploré le manque de dialogue dans le département de l’Orne et bien il n’en est pas de même dans la Sarthe ! En effet, comme vous pourrez le lire ci-dessous, l’ASMR 72 a eu l’occasion de donner son avis sur l’Arrêté sécheresse qui vient d’être mis en place. Nous restons persuadés que ce travail fait en collaboration avec les acteurs de l’eau que nous sommes ne peut être que profitable à tous, pas de dialogue pas de solutions ! En démocratie on n'impose pas on dialogue ! il est vrai qu’il nous est agréable de lire ce compte-rendu ou tout semble parfait dans le meilleur des mondes …Maintenant, la Sarthe se trouve sur le Bassin Loire Bretagne tandis que nous, le département de l’Orne, hormis un petit secteur du sud de notre département, sommes sur le Bassin Seine Normandie … ne perdons pas espoir, ne dit-on pas que le bon sens fini toujours par triompher.
Communiqué du Le 30 Mai 2020. Par Patrick Coiffé Président de l’ASMR 72
Suite à l’arrêté sécheresse, l’Association de Sauvegarde des Moulins et Rivières de la Sarthe (l'ASMR72) a été contactée pour participer à l'élaboration du projet de ce nouvel arrêté (l’ancien datait de 2011).
C'est par l'intermédiaire d'une plateforme d'échanges par mail que tous les acteurs de l'eau ont pu s'exprimer, il y avait, en autres, les syndicats agricoles, des industriels, des organismes de gestion de l'AEP.... etc.
Pour ce qui nous concerne il n’y a pas de contrainte particulière, puisque l’on impose aux moulins de retenir l'eau de leur bief en maintenant les vannages fermés, tout en assurant le niveau d'eau légal.
Peu de changement par rapport au précédent arrêté.
Seuls les producteurs d'hydroélectricité sont contraints de ne plus turbiner, cette mesure n'est pas modifiable.
Par contre, effectivement, les mesures sont plus restrictives pour les agriculteurs, qui accusent les communes et les golfs de leur "voler l'eau".
Autre sujet, l’ASMR 72 participera le 19 juin prochain à la présentation d'une étude juridique commanditée par le Conseil Départemental, sur la recherche de propriété des seuils sur la rivière Le Loir (entre propriétaires de moulins et bien domanial). Car le Loir était classé navigable jusqu'en 1958, ensuite déclassé mais les ouvrages, comme les clapets étaient gérés par le CD, jusqu'à qu'il en abandonne la gestion et l'entretien depuis au moins 10 ans.
Même en confinement l'ASMR œuvrait …