SENAT ,Continuité écologique 15e législature

15e législature
Question écrite n° 04346 de M. Michel Boutant (Charente - SOCR)
M. Michel Boutant attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur la problématique dite de la « continuité écologique » provoquant la destruction de nombreux ouvrages sur et en bordure de nos rivières. Cette politique conduit par ailleurs les collectivités territoriales à engager des dépenses non négligeables pour son exécution.
Il est fréquent de constater que les opérations de destruction de sites comme les moulins, étangs ou barrages, se déroulent sans qu'un inventaire exhaustif de la biodiversité des zones humides qu'ils génèrent ait été effectué. On se prive ainsi des moyens d'évaluer la pertinence locale de ces opérations de « continuité écologique » en analysant leurs bilans au regard de la préservation globale de la biodiversité.
Par ailleurs, l'enjeu de l'exploitation de l'énergie hydroélectrique au regard de l'ensemble de ces infrastructures existantes ne semble pas être pris en ligne de compte par cette politique malgré le potentiel important qu'elles recèlent.
C'est pourquoi il souhaite connaître l'analyse du Gouvernement sur ces questions ainsi que les actions qu'il entendrait mener pour favoriser tant la préservation de la biodiversité que l'exploitation durable d'une énergie renouvelable.
En attente de réponse du Ministère de la transition écologique et solidaire.
MANS'ART C'EST CE W.E. NOUS Y SERONS ,
VENEZ NOUS VOIR SUR LE STAND DES AMIS DES MOULINS DE LA SARTHE ASMR 72 ; face à la Cathédrale , Il y aura de magnifiques maquettes de moulins en action. et nous vous parlerons Patrimoine, écologie ,hydro-éléctricité , de moulin quoi, que du Bonheur !

Avec un dialogue tel celui du directeur de l'Agence de l'Eau Loire Bretagne, nous sommes sûrs d'aller dans la bonne direction !!!!
Le rétablissement de la continuité écologique fait parfois débat.
Martin Gutton n’ignore pas les polémiques que suscite le rétablissement de la continuité écologique. « Ici, il s’agit de permettre aux cours d’eau de retrouver leur capacité à vivre, à stocker l’hiver pour restituer à l’étiage, d’avoir un cours d’eau plus résilient. »
« Le postulat qui veut qu’un barrage soit forcément bon est faux », assure le directeur général de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. « Partout où on a supprimé les barrages, on a vu les populations de poissons, de loutres, de castor se développer. » Jean-Michel Bernier se veut plus nuancé. « Les barrages peuvent être justifiés dans certains cas. Les supprimer peut être discutable quand ils existent depuis des siècles. On semble croire que nos ancêtres ne savaient pas ce qu’ils faisaient. »
Martin Gutton se garde cependant de tout dogmatisme sur le sujet. « Quand les moulins fonctionnaient, le droit de l’eau assurait le fonctionnement hydraulique de la rivière. Mais ces moulins sont devenus des résidences et ce droit n’est plus respecté. Les ouvrages qui n’ont plus d’usage doivent disparaître. »
Source :https://www.lanouvellerepublique.fr/bressuire/un-barrage-ce-n-est-pas-toujours-bon
A notre avis Monsieur le Directeur devrait bien enfiler ses bottes et venir nous voir ou , au moins nous recevoir, nous sommes des propriétaires responsables et gérons nos ouvrages mieux que sont gérées les stations d'épurations qui sont, pour certaines, de véritables passoires !
Le printemps arrive, et les hirondelles aussi !
Un long voyage vers l’Europe
A la fin du mois de janvier les hirondelles quittent l’Afrique pour se reproduire, elles entreprennent un long voyage vers l’Europe. Pourquoi laissent-elles ce continent au climat agréable et à la nourriture abondante ?
Leur terre de nidification c’est l’Europe. La concurrence y est moins rude pour se nourrir des insectes, qui peuplent les marais et les étables.
Pour migrer, les hirondelles doivent suivre une zone climatologique où il fait près de 10°C. C’est à cette température que les insectes s’activent. Elles peuvent alors les avaler en plein vol pour faire le plein d’énergie. Il leur faut du temps, avant de gagner le nord de la Méditerranée, à la fin du mois de février.
Les premières hirondelles lorraines arrivent ainsi en avril. Mais quelques intrépides arrivent dès la mi-mars. Après un court séjour sur les étangs et dans les meilleures zones de chasse pour se refaire une santé, la merveilleuse aventure de la reproduction pourra alors commencer par la consolidation ou la construction d'un nid.
Ces dernières années, les ornithologues ont constaté que les hirondelles repartaient plus tardivement, en automne, plus particulièrement l’hirondelle rustique. Certaines passent même tout l’hiver dans le midi mais aussi sur la côte Atlantique jusqu’en Bretagne. Les spécialistes supposent que les hivers doux observés en Europe, ces dernières années, sont à l’origine de ce phénomène.
Comment reconnaître les hirondelles ?
En France, vous pouvez observer 5 espèces, voici quelques informations pour les reconnaître. 3 d’entre elles se font beaucoup plus discrètes :
L’hirondelle de rocher (Ptyonoprogne rupestris) niche dans les falaises côtières ou en montagne, il lui arrive de trouver refuge sous les avancées de toit des bâtiments, les préaux. Cette hirondelle est toute grise, avec ses ailes et son dos d’un gris brunâtre et son ventre plus pâle. Elle a la gorge tachetée de gris sombre et sa queue a de fines taches blanches visibles en vol.
L’hirondelle de rivage (Riparia riparia), comme son nom l’indique affectionne les zones humides de plaines, plus spécialement les berges des cours d’eau et les carrières. Vous la reconnaîtrez avec son dos brun et son collier gris qui contrastent avec la blancheur de sa tête et de son ventre.
L’hirondelle rousseline (Cecropis daurica), ressemble à s’y méprendre à sa cousine rustique. Vous la distinguerez avec sa nuque, son ventre et son croupion orangés. Vous pouvez l’observer dans les régions méditerranéennes, sur le vieux bâti, sous les ponts…
Cette petite citadine aime les milieux urbains. Elle est visible sur tout le territoire français. L’hirondelle de fenêtre a la gorge, le ventre et le croupion blancs. Le dessus est noir avec des reflets bleutés métallisés. Elle construit son nid sur les rebords de fenêtre et de balcon, il lui arrive, de plus en plus souvent, de nicher dans les bâtiments.
Autrefois appelée l’hirondelle de cheminée, elle niche sur tout le territoire français. L’hirondelle rustique est reconnaissable avec sa belle gorge rouge brique, son dos couleur ardoise et son ventre blanc. Sa longue queue se termine par des filets, qui sont plus longs chez le mâle. Elle construit un nid de boue en forme de coupe dans les anciennes granges.
Comment aider les hirondelles ?
La modernisation a laissé derrière elle des paysages remembrés et dépouillés de nombreuses ressources naturelles. Les hirondelles y trouvent de moins en moins de matériaux pour construire leurs nids.
Les façades des maisons et des pièces intérieures sont bien trop lisses et laissent peu d’accroche possible pour la fabrication des nids. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir certains nids à terre, du fait d’un manque d’accroche.
La terre glaise est quant à elle de plus en plus rare, et de bien mauvaise qualité.
Les hirondelles sont des oiseaux grégaires qui nichent en colonies du début du mois d’avril à fin août,nous vous recommandons d'installer plusieurs nids en même temps de septembre jusqu’au mois de mars. Ci-dessous, vous trouverez différents nids artificiels à installer pour les accueillir.
Les nids Schwegler en béton de bois (75 % de bois) sont de meilleure qualité que les nids naturels. Les avantages des nids à hirondelles SCHWEGLER :
- solides sans limitation de durée
- faciles à nettoyer et à contrôler
- résistants aux ébranlements
- habitables dès la fin de la migration des hirondelles
L’hirondelle de fenêtre niche habituellement à l’extérieur des édifices. Invitez-la en installant des nichoirs, en forme de demi coupe, avec un trou d'envol sur le haut sur la façade d’un bâtiment. Ils devront être placés sous une avancée de toit, le rebord d'une fenêtre ou le dessous d'un balcon, les uns à côté des autres.
Nid double pour hirondelles de fenêtre en bois FSC et béton de bois de qualité supérieure, très résistant aux intempéries
En forme de coupe, le nid de l’hirondelle rustique se place à l'intérieur des bâtiments, étables, garages, au-dessus du vide, en veillant à ce que le bord supérieur soit situé à 5 cm au-dessous du plafond... Les nids doivent être distants d'au moins un mètre les uns des autres.
Veillez à laisser le bâtiment accessible en y laissant une petite ouverture. Elle pourra aller et venir facilement pour nourrir ses petits.
Astuce : pour éviter les désagréments et les souillures causés par les fientes, il suffit de placer une planchette de bois à environ 15 cm sous les nids, fixée au mur à l'aide d'équerres et que vous nettoierez régulièrement. Les fientes ainsi recueillies constituent par ailleurs, à faible dose, un excellent engrais naturel pour les fleurs !
Pour remédier aux inconvénients des fientes d'hirondelles, cette planche peut être fixée sous les nids afin de recueillir les excréments. Montage facile et rapide avec des vis sous le nid de façade. En béton de bois recouvert d'une peinture clair, assorti au nid de façade Schwegler. Poids: 2,5 kg.
Quelques astuces pour les protéger
Voici quelques astuces pour protéger les hirondelles au quotidien :
Laissez des poutres et des points d’accroche (poutres rugueuses, clou apparent …) à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments ainsi les hirondelles pourront y faire un nid.
Disposez des bacs avec de la boue et laisser des brins de végétaux à disposition pour permettre aux hirondelles de construire leur nid.
Les travaux de façades et de toitures sont redoutables pour les hirondelles, nous vous conseillons de les faire de septembre à mars, hors période de reproduction.
Installez des systèmes anticollisions, pour éviter qu’elles se heurtent à vos vitres. Vous pouvez lire notre dossier sur les collisions des oiseaux.
Que Vive le printemps, et que vivent les hirondelles !
https://boutique.lpo.fr/nos-dossiers/dossiers-thematiques/le-printemps-arrive-et-les-hirondelles-aussi/
Conseil d'Etat: pas d'annulation du droit d'eau ni de remise en état d'un site sans procédure contradictoire
Les poissons se plaisent dans les rivières de contournement (Tamario et al 2018)
Une équipe de chercheurs suédois vient d'étudier 23 paires de passes à poissons de type naturel (rivières de contournement) et de cours d'eau lotiques adjacents. Résultat: il n'y a quasiment aucune différence significative dans les peuplements de poissons. Des poissons mobiles comme la truite ou le brochet les adoptent, de même que des migrateurs comme l'anguille. Ces dispositifs de franchissement devraient être davantage implémentés et testés en France, où le gestionnaire perd du temps depuis 10 ans à essayer d'imposer partout des effacements contestés de seuils et barrages.
a lire sur : http://www.hydrauxois.org/

Les milieux humides et aquatiques sont fragiles… alors cessons de les détruire et de les assécher!
Dans le cadre de l’évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques (EFESE), le commissariat général du développement durable vient de publier un rapport sur les milieux humides et aquatiques continentaux en France. Il vise à documenter les évolutions récentes de ces milieux menacés et les implications en termes de durabilité. Malheureusement, issu d'une rédaction collective où chaque contributeur semble avoir ajouté sa marotte sans cohérence d'ensemble, le rapport se montre totalement contradictoire dans le domaine de la continuité en long : cette politique publique aujourd'hui centrée sur l'effacement des ouvrages et la disparition de leurs annexes est à l'origine de la disparition de nombreux milieux aquatiques et humides depuis une dizaine d'années, sans estimation de la biodiversité locale impactée et sans examen des services écosystémiques détruits. Cette soi-disant "écologie" parcellaire et lacunaire, centrée dès le départ sur quelques enjeux halieutiques de poissons spécialisés, sera nuisible aux milieux aquatiques et humides si elle ne fait pas l'objet de révisions substantielles dans sa mise en oeuvre. Comme on a détruit des haies et leurs écocomplexes voici 50 ans, on détruit aujourd'hui chaque année en France des retenues, des lacs, des étangs, des canaux, des biefs et tous les milieux attenants à ces hydrosystèmes: cela doit cesser. Et chacun doit s'engager pour cela cesse au plus vite!
Lire la Suite sur http://www.hydrauxois.org/
