"Le Cincle plongeur est l’oiseau typique des cours d’eau rapides et limpides
"Le Cincle plongeur est l’oiseau typique des cours d’eau rapides et limpides coulant sur un lit de graviers ou de roc (Anonyme 1, à paraître ; Dubois et al., 2008 ; Géroudet, 2010 ; Rushton et al., 1994). Il recherche les secteurs accidentés de rapides, de chutes, les berges abruptes, chevelues de racines et sapées par le courant (Géroudet, 2010). Le voisinage des barrages, des scieries, des moulins, des ponts est particulièrement apprécié pour le site du nid (Géroudet, 2010). Les petits lacs sont aussi visités et il peut s’y reproduire (Géroudet, 2010) à condition de trouver à proximité des sections de cours d’eau rapides (com. pers. Hourlay, 2012)".
Ces observations rejoignent celles de propriétaires d'ouvrages, qui rapportent régulièrement la présence de ces oiseaux aux abords de leur bien.
Evitons donc de raisonner par des affirmations sans preuve et des généralités à charge. Nous proposons que le site du Theusseret et sa roselière fassent l'objet d'une évaluation objective de leur biodiversité aviaire (et autre). De manière générale, que les inventaires de biodiversité des ouvrages hydrauliques et de leurs abords deviennent la norme avant d'intervenir sur ce compartiment des rivières et de perturber les écosystèmes anthropisés, en place de longue date et hébergeant eux aussi du vivant.
Nous ne pouvons que confirmer cela puisque les berges des biefs de nos moulins Ornais sont visités régulièrement par ces magnifiques oiseaux !
à lire sur : http://www.hydrauxois.org/
Le Sénat s’est prononcé sur la loi ELAN
L’absence de la ministre de la Culture au Sénat a créée un double malaise : vis-à-vis des parlementaires qui soutenaient l’amendement de suppression et surtout vis-à-vis de ses subordonnés. Comment faire confiance à une « cheffe » qui ne vous protège pas ?!
« Les catcheurs ont bondi d’un même élan…et vlan…c’est ce qui s’appelle sauter sur le client » disait une vieille chanson des frères Jacques.
Est-ce pour éviter que son nom soit associé à ce qui ressemble à première vue à une catastrophe patrimoniale que Monsieur Menard, ministre de la cohésion des territoires, a expliqué aux sénateurs qu’il préférait que l’on se souvint du fond de la loi qu’il avait titré : « Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique » ? Et le ministre a eu raison…on ne parle plus que de la loi « Elan ».
L’éditorialiste ne peut, sans devenir fastidieux, commenter toutes les dispositions de ce texte qui pourraient nous intéresser : suppression par les sénateurs de l’abrogation de la loi MOP pour le logement social décidée à l’Assemblée nationale, modification de la loi littorale, etc.
Mais concentrons-nous sur l’article 15 du texte qui a pour objet, une énième fois depuis vingt ans, de mettre face à face sur le ring les ABF et les élus locaux.
Pourtant, au cours de la discussion générale, Jean-Pierre Leleux, sénateur des Alpes Maritimes et rapporteur pour avis de la commission de la culture, avait mis en garde avec sagesse ses collègues :
« L’instabilité juridique que le projet de loi pourrait générer soulève d’autant plus d’inquiétudes qu’elle intervient dans des domaines où la stabilité des normes est particulièrement importante. La préservation du patrimoine est une action qui s’inscrit dans la durée et s’accommode mal des règles mouvantes ».
On a beaucoup reproché, entre autre chose, aux ABF l’instabilité que créait un nouveau chef d’unité territoriale qui remettait parait-il en cause lors de sa joyeuse entrée, les prescriptions de son prédécesseur, provoquant l’incertitude dans l’esprit des maires et des pétitionnaires. Que penser donc d’une Chambre, qui après avoir voté il y a deux ans un texte équilibré, objet d’un consensus parlementaire plutôt rare, le détricote allègrement à première demande ?
Le président de la République dans un courrier adressé aux présidents des associations du Patrimoine avait voulu calmer les « élans » des protagonistes en soulignant que les atteintes à l’avis conforme de l’ABF prévues par le texte étaient marginales : l’installation des antennes de téléphonie mobile et l’habitat indigne. Le sénateur Leleux que nous remercions de son discours, s’est efforcé de remonter un courant contraire : « Le but de l’avis conforme est de garantir que les enjeux patrimoniaux puissent aussi être pris en compte, au même titre que d’autres enjeux. Ne nous y trompons pas, les quatre cas qui nous sont soumis aujourd’hui sont loin d’être anodins et pourraient entraîner des atteintes irréversibles à notre patrimoine ».
Le Sénat n’a pas écouté Cassandre et malgré une demande de scrutin public, la Chambre Haute a rejeté le 17 juillet 2018 l’amendement de suppression des exceptions à l’usage de l’avis conforme déposé par Jean Pierre Leleux et Françoise Ferat co-rapporteurs de la loi LCAP de juillet 2016 par six voies de majorité.
Les carottes ne sont pas tout à fait cuites. En effet trois amendements du rapporteur pour avis tendant à instaurer un dialogue entre le maire et l’ABF ont été adoptés :
– Possibilité concurrente pour le maire de proposer à l’ABF une modification du périmètre de 500 mètres autour des monuments protégés : le fameux « périmètre intelligent »,
– Obligation de faire mention de la possibilité de recours sur les notifications d’avis défavorable
– Obligation de rendre publiques les décisions du préfet statuant sur ces recours, après avis de la commission régionale de l’architecture et du patrimoine.
Le texte voté par le Sénat étant ainsi légèrement différent de celui de l’Assemblée, la commission mixte paritaire devra être saisie. Mais nous n’avons guère d’illusion sur les résultats de cette concertation ; les membres de la commission défendront sans doute majoritairement le texte voté par l’Assemblée nationale.
Une grande inquiétude pour les quartiers dégradés que le maire voudrait abattre. Un peu de connaissance historique ne nuit pas : avec un tel texte que serait devenu le quartier du Marais à Paris qui en 1962 était couvert d’habitats indignes, et celui de Saint-Jean à Lyon que Malraux a sauvé in extremis des pelleteuses d’un maire particulièrement iconoclaste.
Une constatation : les maires, par sénateurs interposés se sont tirés une balle dans le pied étant donné que le maire ne pourra plus dire à sa clientèle électorale « mon pauvre ami, je n’y peux rien : c’est l’ABF ». S’il remet en cause l’avis simple il faudra qu’il assume politiquement. Tout comme il fera face au contentieux qui ne manquera pas de s’ouvrir.
Ensuite l’absence de la ministre de la Culture au Sénat a créée un double malaise : vis-à-vis des parlementaires qui soutenaient l’amendement de suppression et surtout vis-à-vis de ses subordonnés. Comment faire confiance à une « cheffe » qui ne vous protège pas ?!
Enfin l’ouverture d’une porte : ce combat de catcheurs petits bras entre quelques élus et quelques ABF ne peut plus durer. La porte ouverte par la loi Elan ne manquera pas de susciter d’autres initiatives contre « l’avis conforme ».
Il est grand temps de demander à ce corps de fonctionnaires dont la protection du Patrimoine ne peut se passer de se reformer, non pas d’abandonner des tâches éminemment régaliennes, mais de modifier leur pratique, leur formation, leur rapport aux élus, pour apprendre la science de la communication. Dans cinq ou six ans, d’ici avec les mêmes textes, de misérables vous deviendrez puissants et les jugements de cours passeront du noir au blanc.
Alain de la Bretesche,
Président de Patrimoine-Environnement
http://www.patrimoine-environnement.fr/le-senat-sest-prononce-sur-la-loi-elan/
FOUILLES IMPROMPTUES AU MOULIN DE RAINVILLE , retour en 1213 !
L'été est le meilleur moment pour faire les réparations le long des berges de nos moulins. En effet, l'étiage et ses eaux basses permettent de réparer les dégâts de l'hiver et des Divers rongeurs de nos contrées.
Aujourd'hui, 20 juillet fut une jour de surprises puisque qu'en cherchant la trace d'un Renard hydraulique nous avons trouvé à 2.M de profondeur les vestiges d' un"Moine Hydraulique" constitué par une galerie de +/- 50 cm de côtés, des pierres en faisaient le chemin les unes superposées aux autres. Nous en avons gardé une à l'extérieur, elle est maçonnée à la chaux. Ce Moine est probablement antérieur au Moulin et date du XII° siècle .(Le moine hydraulique est un système de vidange permettant de prélever l’eau du plan d’eau en profondeur et de contrôler sa vidange par l’enlèvement successif de planches).
Mais, comble de surprises, en continuant de creuser horizontalement, nous avons découvert l'emplacement d'un vannage qui sans doute était celui de la vanne ouvrière du premier moulin de Rainville . Bien sûr c'est toujours un moment exceptionnel que de retrouver sur cette vieille métairie des moines de St Robert de Fossard ( les moines de Notre Dame de Josaphat) les ruines du passé mais c'est aussi une grande satisfaction que se savoir attesté sur les informations reprises dans un cartulaire, de ND de Josaphat , prouve que Rainville est bien un moulin depuis 1213 ...
Le moine Hydraulique plus les vestiges de vanne c'est plus qu'il nous en faut pour être heureux .
Certains ont mis en doute les écrits parus dans les cahiers Percherons ( N° 202 ) ; et bien, s'il fallait prouver nos dires ... C'est fait ce jour de 20 juillet 2018 !. (Nous avons été jusqu'à lire que Rainville n'avait jamais été un moulin ... 'Les Pauvres ignorants' !
Nous avons dû, malheureusement, ( après avoir pris quelques photos) refermer le trou pour des raisons de sécurité la pression de l'eau sur les murs du bief menaçant la structure.
Voilà les amis nous tournons une nouvelle page de l'histoire de Longny et du moulin de Rainville mais rassurez-vous nous n'avons pas encore fermé le livre.
Rainville, 800 ans d'histoire et ce n'est pas fini !
André QUIBLIER,
Secrétaire des Amis du Perche de l'Orne ,
Président des amis des moulins 61
Et en avant la Biodiversité !!! Éoliennes : 30 millions de tonnes de béton pour sauver la biodiversité
À l’horizon 2025, 30 millions de tonnes de béton armé vont être coulés dans le sol de la France pour implanter 20.000 éoliennes programmées par Nicolas Hulot. Comment accepter un tel double langage d’un ministre de l’Environnement qui a déclaré solennellement vouloir protéger la biodiversité de la France et lutter contre l’artificialisation des sols à grands effets d’annonces médiatiques et de shows écologiques ?
Huit milles éoliennes couvrent déjà la France. Pour implanter les vingt mille éoliennes terrestres prévues à l’horizon 2025 par la Transition Énergétique, Nicolas Hulot a autorisé sans l’avouer que 30 millions de tonnes de béton qui ne seront jamais enlevées, soient déversées dans le sol français, par 1,2 million de « camions-toupies ».
Mis à la file, ces camions couvriraient le tiers du tour de la terre.
En effet un socle d’éolienne terrestre est fabriqué en coulant dans le sol 1 500 tonnes de béton sur une armature composée d’un treillis de ferraille mise dans une cavité creusée par des bulldozers et des pelleteuses. Une telle quantité de béton armé est nécessaire pour la « fixer » car elle peut maintenant culminer en bout de pales à 235 mètre de haut et supporter une nacelle de plus de 70 tonnes.
Des accidents spectaculaires qui se multiplient dans toutes les régions du monde depuis les premières machines arrivent en fin de vie, montrent que lorsqu’elles explosent elles projettent à plus de 500 m de distance des morceaux de pales ou de nacelles pesant dans certains cas plusieurs centaines de kilogrammes.
Le socle d’une éolienne a un diamètre d’environ 10 mètres et une épaisseur de l’ordre du mètre. Les 1 500 tonnes de béton armé qui le composent sont enterrés à plus d’un mètre de profondeur. Pour implanter 20.000 éoliennes, c’est un train de 12.000 km (le tiers de la circonférence terrestre) de camions toupies qui vont déverser 30 millions de tonnes de béton dans le sol de la France. Pour une seule éolienne, 60 camion toupies de 25 tonnes de béton chacun sont nécessaires pour la réalisation de ce socle.
Dans la grande majorité des cas, les routes n’existant pas, il faut aussi les construire et pour cela détruire des chemins traditionnels, raser les haies, couper de arbres. On peut affirmer que les socles d’éoliennes sont l’équivalent de véritables blockhaus plantés dans les champs n’importe où et plus particulièrement dans les zones vierges en ou la nature était intacte.
Au bout des 15 ans, durée de vie d’une éolienne, seul le démontage est prévu, et encore pour un montant insuffisant (le septième de la somme en réalité nécessaire). Là aussi, ce sont les propriétaires de terrains, les agriculteurs et les communes qui seront grugés (*) alors qu’elles qui avait cru faire une bonne affaire. Même si l’éolienne est démantelée, le béton, lui, ne sera jamais enlevé.
En effet, en France il n’existe aucune obligation légale pour enlever ce béton du sol, ce qui est écologiquement absolument scandaleux, montrant encore une fois que l’éolien est une affaire d’argent et qu’il été totalement abandonné par les divers gouvernements depuis 2001 aux lobby des promoteurs du vent qui si fichent comme l’an quarante de la biodiversité et dont seul objet et de faire le plus vite possible le maximum de profits sans se soucier des problèmes futurs.
C’est pour cette raison en outre que la Fédération Environnement Durable (FED) demande un moratoire éolien. Un ministre ne peut prôner la protection de l’écologie et passer son temps à la bafouer.
(*) Le coût du démantèlement pour une éolienne est de 350.00 euros. Le promoteur est tenu de mettre de côté 50.000 euros. Si un agriculteur a gagné 150.000 euros sur 15 ans de loyer pour avoir accepté de louer son terrain, il risque en réalité de se retrouver grugé s’il doit payer le démantèlement. La perte pourrait s’élever pour lui à 150 000 euros.
Commentaires des Amis des moulins 61 :c'est sans compter la pollution des nappes phréatiques ...
Et allez y pour les leçons d'écologie ...
Cordialement
Jean-Louis Butré
Président
Fédération Environnement Durable
http://environnementdurable.net
contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08
Sébastien Jumel Question N° 10078 au Ministère de la transition écologique et solidaire
Mr le Député Sébastien JUMEL attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur les risques qui pèsent sur les moulins de rivière français, liés à une législation ambivalente. Au nombre de 60 000, les moulins représentent le troisième patrimoine national, après les châteaux et les églises. Ancrés dans les territoires, ils constituent, d'une part, un maillage territorial important, et d'autre part, des ressources économiques et énergétiques non-négligeables. Ce patrimoine est aujourd'hui menacé par une réglementation qui oscille entre une volonté de sauvegarder le patrimoine et un objectif de continuité écologique, entraînant le nécessaire effacement des ouvrages considérés comme des « obstacles ». Actuellement, la législation française fait écho à la directive-cadre sur l'eau (DCE) du 23 octobre 2000, qui a introduit au niveau communautaire le principe de continuité écologique, entendu comme « la libre circulation des poissons et de l'ensemble des organismes aquatiques ». Ce principe a été renforcé au niveau national par le biais de la loi sur l'eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006, qui entend assurer la continuité écologique des cours d'eau. À la lecture de ces textes, il n'est aucunement fait mention d'une quelconque incompatibilité entre réalisation du principe de continuité écologique et préservation du patrimoine, nécessitant une destruction des ouvrages. Pourtant, le 25 janvier 2010, la circulaire dite « Borloo » a opposé ces deux objectifs, menaçant de fait les quelques 20 000 moulins à eau français. Au nom de la continuité écologique, elle prône « l'effacement systématique », soit la destruction des ouvrages rompant cette continuité des rivières. Les propriétaires de moulins, tout comme les associations de défense du patrimoine, se montrent aujourd'hui inquiets face à cette législation : ils ne s'opposent pas à la continuité écologique en tant que principe, mais bien à ses modalités d'application qu'ils jugent excessives. De plus, le caractère ambivalent et incertain de la législation a été accentué l'année dernière par l'adoption de la loi n° 2017-227 du 24 février 2017, qui permet aux propriétaires de moulins à eau de mettre en place une production électrique sur leurs ouvrages. Les propriétaires qui s'impliquent peuvent alors obtenir des dérogations aux aménagements de continuité écologique, conformément à l'article L. 214-18-1 du code de l'environnement. Néanmoins, la politique actuelle de continuité écologique tend à privilégier la destruction de ces sites, potentiellement exploitables, sur décision des directions départementales des territoires et de la mer (DDTM). Le rôle prépondérant des DDTM est d'ailleurs critiqué car il peut entraîner des inégalités dans l'application de la loi, selon les départements et l'interprétation qui en est faite. Elle complexifie également l'accès à la production hydro-électrique, avec des délais dépassant majoritairement les cinq années entre le début du projet et l'injection du premier kWh. Alors que les préoccupations écologiques sont aujourd’hui au cœur des politiques publiques, il est primordial de permettre la préservation des moulins en capacité de produire de l'électricité : s'en passer serait contraire au souhait de développement des énergies renouvelables. Par conséquent, il souhaite connaître les intentions du Gouvernement concernant la conciliation entre continuité écologique, sauvegarde du patrimoine et développement de la petite hydroélectricité. De plus, il lui demande des réponses sur le coût public de la continuité écologique et de sa mise en œuvre, estimé à près de deux milliards d'euros, ainsi que sur l'indemnisation due par l'État pour les études et travaux relatifs aux moulins.

Mais oui nos moulins abritent la Biodiversité et pas seulement dans les livres !
Vous avez dit biodiversité ? Nous, les propriétaires de moulins nous pouvons en parler !
Nous la vivons au quotidien !
Sans vouloir trahir de secret, nous savons que ces magnifiques photos du Fameux Photographe Christophe AUBERT ont été prises dans les dépendances d'un vieux moulin Ornais ; bon, plus de 600 moulins dans l'orne, nous ne prenons pas de risque en vous disant cela !
Cependant, si nous souhaitons attirer votre attention sur ce sujet c'est simplement parce que la Biodiversité c'est cela aussi, cette faune qui prend refuge dans notre patrimoine bâti au bord des biefs de nos moulins !. Ici ce sont des Chauves souris rares en Normandie, mais auparavant c'était les Pattes Blanches écrevisses en voie de disparition revenues dans une rivière Percheronne.
Alors, propriétaires d'ouvrages, chaussez vos lunettes et prenez vos appareils photo pour aller à la recherche des oiseaux, des petits mammiféres, des invertébrés, des libellules, Papillons etc etc . si vous avez de belles photos comme l'essaim de mouche à miel du moulin du Chêne , ou les chauves souris du Moulin ... faites le savoir, faites vous connaître .pour ce qui est du département de l'Orne notre association collectera tous les clichés pour préparer une exposition en 2019 . ET VIVE LA BIODIVERSITE !
ci-dessous le Commentaire de
SIX Photos de Christophe AUBERT
Le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, et son cabinet doivent plancher cet été
Bonjour,
Le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, et son cabinet doivent plancher cet été sur une instruction ministérielle à propos de la continuité écologique des rivières, cette réforme ayant mené à la destruction et à la mise en danger de trop nombreux moulins, étangs et autres éléments du patrimoine hydraulique.
Nous devons peser. Nous allons, encore une fois, saisir le ministre. Mais nous voulons le faire avec vous.
Pour rappel, le Conseil national de l'eau avait ouvert un cycle de discussion sur la continuité écologique en novembre 2017 et est en train de clore ses travaux. Hélas, malgré tous les efforts des fédérations de moulins et de riverains, les propositions finales qui seront remises au ministre sont en deçà des espérances : si des problèmes sont enfin reconnus, la direction de l'eau et de la biodiversité du ministère de l'écologie persiste à bloquer toute remise en question substantielle de ses choix aberrants. Elle veut ajouter de la complexité à la complexité, sans admettre que la réforme est mal fondée, que la casse doit cesser, que l'argent public est indispensable aux dispositifs de franchissement, que bien trop de rivières et d'ouvrages ont été classées sans enjeu écologique réel.
Il nous faut ré-affirmer, avec force, notre position.
En conséquence, nous vous proposons de signer cette lettre pétition à Nicolas Hulot pour que cesse immédiatement la destruction des ouvrages hydrauliques et les pressions administratives visant à rendre cette destruction inévitable.
Nous vous demandons non seulement de la signer pour l'ouvrage dont vous êtes propriétaire ou riverain, mais aussi de diffuser le lien, massivement, à toutes les personnes susceptibles de rejoindre ce combat. De l'envoyer à vos contacts, de la partager sur vos réseaux sociaux, de la dupliquer partout où nécessaire.
Concernant les associations ou collectifs locaux, nous leur demandons d'envoyer l'appel à chacun de leurs adhérents, de leur en expliquer l'importance, de mettre le lien sur leurs sites afin qu'il reçoive le maximum de soutiens par les visiteurs de passage.
Il y a 20 000 ouvrages classés en liste 2, et donc menacés. Une moitié sont des ouvrages d'intérêt patrimonial, énergétique ou écologique : plus nos signataires se rapprocheront de ce chiffre, plus le symbole sera clair. Et inversement... Il est donc impératif de s'engager, et de pousser nos concitoyens à le faire. Sans cet engagement, l'avenir de notre cadre de vie sera décidé sans nous, et en l'occurrence contre nous.
Cette lettre-pétition sera remise à Nicolas Hulot mais également envoyée à tous les députés et sénateurs, en les informant à l'occasion de la persistance des problèmes et leur demandant d'intervenir auprès du ministre pour y mettre fin.
Nous ne reculerons pas. Nous ne nous tairons pas, nous ne nous découragerons pas, nous ne nous vendrons pas.
Les ouvrages hydrauliques sont un formidable héritage : nous n'avons pas seulement le droit de les préserver, mais le devoir de les défendre et de les transmettre aux générations futures. Ce ne sont pas quelques instances amnésiques et dogmatiques qui nous détourneront de ce chemin.
Je vous remercie par avance pour cette nouvelle mobilisation au service de notre cause commune. Et pour ceux d'entre vous qui pourront venir à nos rencontres annuelles, à très bientôt à Semur-en-Auxois.
Avec mes amicales pensées, CF Champetier
Pour Hydrauxois
A ce jour 4300 signatures il nous en faut le double alors SIGNEZ et Faites SIGNER cette lettre sur : https://www.change.org/p/ministre-de-la-transition-%C3%A9co…
Soyez représentés soyez entendus!
Les Amis des moulins 61