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                                                                       AMIS DES MOULINS 61

l'ADM 61 invite le club des Ladies of Harley

18 Septembre 2018

Dans la continuité des JEP 2018 , avec pour thème "L'Art du partage "LES AMIS DES MOULINS 61" ont invité le " Paris sud "Chapter france" club des Ladies of Harley : 
leur déclaration:
"Et oui chers Amis ! Notre Chapter a 25 ans cette année" !
25 ans de cheveux dans le vent,
25 ans de moteurs pétaradants,
25 ans de couchers de soleil rougeoyants,
25 ans d’amitié en roulant !
Au mois de septembre, nous fêterons dignement cet anniversaire, au travers de plusieurs événements et avec l’aide
précieuse de notre concession sponsor Harley-Davidson Borie.

Et bien, ce sera le 23 septembre à partir de 9h30 que l'association les Amis des moulins 61 recevra une délégation de ce Club ; 
les Passions se retrouvent , les passionnés de cette moto mythique rencontreront les passionnés des moulins hydrauliques.
Vous êtes tous les bienvenus Dimanche 23 septembre 2018 entre 9h30 et 10h30 au moulin de Rainville à Longny au Perche pour rencontrer 50 à 75 "Ladies of Harley" . Ce moment se situe dans la lignée de nos moments de partage si chers aux propriétaires de Moulins du département de l'Orne.
Alors n'hésitez pas , venez saluer ces Amazones qui feront un passage dans le Perche pour rejoindre ensuite Chartres.
Si vous souhaitez des renseignements complémentaires contactez nous 02 33 83 74 91 ou adm61@orange.fr

 

A bientôt les amis !

l'ADM 61 invite le club des Ladies of Harley
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Le Parlement européen s'attaque à la révision de la directive eau potable

14 Septembre 2018

La commission environnement du Parlement européen a modifié la proposition de révision de la directive sur l'eau potable. Certaines associations regrettent une position a minima pour l'accès à l'eau. Retour sur les principales évolutions possibles.

 

C'est désormais au tour du Parlement européen de se pencher sur la proposition de révision de la directive sur l'eau potable. Une première étape a déjà été franchie mercredi dernier avec l'examen par sa commission environnement des amendements au texte proposés par son rapporteur, Michel Dantin (député du groupe du Parti populaire européen et en France Les Républicains). Le compromis trouvé a été adopté par 30 voix pour, 13 abstentions et 19 voix contre. Cette révision a été engagée par la... La suite de cet article est réservée à nos abonnés ou en achat à l'acte  https://www.actu-environnement.com/

Réaction sur  twitter https://twitter.com/sfoucart

En réponse à 

"Les perturbateurs endocriniens peuvent interférer avec le développement et le fonctionnement des tissus biologiques et des organes; ils peuvent donc modifier la susceptibilité à différents types de maladies tout au long de la vie. C'est une menace mondiale qu'il faut lever" -OMS

 

Révision de la directive européenne "eau potable" : l'eurodéputé propose de supprimer les perturbateurs endocriniens et les microplastiques des critères de qualité à suivre.

Le Parlement européen s'attaque à la révision de la directive eau potable
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7500 propriétaires et riverains d'ouvrages hydrauliques menacés interpellent François de Rugy

12 Septembre 2018

Appel
7588 riverains et propriétaires 
refusent de détruire leur ouvrage hydraulique


Monsieur le Ministre d’Etat,

Votre administration en charge de l’eau a engagé en 2009 un plan d’action pour la restauration de continuité écologique des cours d’eau, et procédé en 2012-2013 au classement à cette fin de nombreuses rivières.

Plus de 20 000 ouvrages hydrauliques sont concernés en France.

Nous sommes propriétaires ou riverains d’ouvrages hydrauliques d’intérêt : moulins, forges, anciennes usines à eau, étangs, plans d’eau communaux.

Nous acceptons bien sûr de participer à l’amélioration des conditions de vie des poissons migrateurs menacés. Mais cette politique doit respecter les autres dimensions de la gestion équilibrée des rivières et de l’intérêt général au sein des territoires.

Nos ouvrages et leurs annexes ont ainsi de multiples atouts : agrément paysager, patrimoine historique, production énergétique, régulation hydrologique des crues et étiages, usages locaux, biodiversité des milieux lentiques, rives et zones humides.

Ces atouts ont été reconnus et maintes fois rappelés par les députés et sénateurs.

Nous constatons que ces atouts sont trop souvent niés, ignorés ou minimisés par l’administration en charge de l’eau, dont les priorités vont à la destruction des sites et au refus de financer à hauteur suffisante les aménagements « doux » de continuité (vannes, passes à poissons, rivières de contournement). 

Par la présente, nous sommes dans l’obligation de vous signifier que :

- nous déplorons la manière biaisée dont vos services instruisent la continuité écologique des cours d’eau,

- nous refusons de détruire les ouvrages hydrauliques dont nous sommes propriétaires ou riverains,

- nous contesterons si nécessaire en justice les pratiques de vos services si elles devaient persister dans le sens actuel d’une pression systématique à la destruction et d'une méconnaissance des atouts locaux des ouvrages, alors que ni les lois françaises ni les directives européennes n'ont prévu cette issue.

La continuité écologique agressive et destructrice n’est plus acceptable et n'est plus acceptée, comme l’ont déjà reconnu les rapports parlementaires et les audits administratifs de cette réforme.

Nous vous demandons en conséquence de mettre en œuvre une continuité écologique positive, fondée sur le respect des patrimoines naturel et culturel ainsi que sur la valorisation des sites.

7500 propriétaires et riverains d'ouvrages hydrauliques menacés interpellent François de Rugy
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VOUS AUREZ DONC ACCES LIBRE AU MOULIN DE RAINVILLE Pour les JEP 2018

11 Septembre 2018

Chers Amis ,

Pour les portes ouvertes du 15 & 16 septembre à Rainville 
Nous avons eu ce soir un appel de Mr Rousseau de la DDE qui nous informe que la rue Léon Groutel sera en feux alternés à partir de ... DEMAIN
VOUS AUREZ DONC ACCES LIBRE AU MOULIN DE RAINVILLE.
Nous souhaitions remercier la DDE et l'entrepreneur qui ont fait le maximum pour libérer le Passage . 
Nous vous savons gré de l'attention que vous avez bien voulu porter à notre demande

 

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Ministère de l'écologie : le besoin d'une politique pragmatique et durable

5 Septembre 2018

Ce jour a vu la nomination du 6e ministre de l'écologie depuis la création de l'association Hydrauxois. Quelques réflexions sur la difficulté de ce ministère à définir un cadre stable et partagé pour les politiques de l'environnement. 

Depuis sa création en 2012, notre association a connu 6 ministres de l'écologie (N. Bricq, D. Batho, P Martin, S. Royal, N. Hulot, F. de Rugy), pour seulement deux présidents et deux législatures. Nous regrettons cette instabilité politique, à plusieurs titres.`

D'abord, l'écologie est le domaine du temps long et des choix structurants dans de nombreux domaines : eau, énergie, agriculture, transport, logement, territoire, etc. Il est déplacé d'en faire un symbole de l'inconstance politique. Ensuite, il est forcément inefficace pour l'action publique d'avoir une valse trop rapide de ministres qui doivent s'installer avec leurs cabinets dans les lieux, prendre connaissance de dossiers généralement très techniques, identifier les acteurs, poser leurs visions, etc. Enfin, la volatilité de la direction politique laisse le champ libre à la haute administration comme seul élément stable pour définir les directions des choix publics. Or, comme nous l'avons analysé en détail sur le cas particulier des ouvrages en rivières, ces hauts fonctionnaires (qui ne sont pas élus) ont tendance à imposer leur propre idéologie sur les sujets qu'ils administrent, cela sans avoir à en répondre directement devant les représentants des citoyens. C'est très insatisfaisant au plan démocratique.

En quittant son poste après seulement 15 mois d'exercice, Nicolas Hulot a délivré un message assez désespérant, brossant le tableau d'un pouvoir qui serait soumis aux lobbies et qui ne pourrait prendre aucune des décisions nécessaires pour l'écologie, accusant les citoyens d'être trop indifférents aux questions de climat, de biodiversité et de pollution.

Ce diagnostic très sombre doit être pour le moins nuancé.

Concernant les lobbies, leur existence est indéniable, mais elle n'est pas anormale dans une démocratie contemporaine où, au-delà de l'élection définissant les grandes orientations publiques, les élus comme les fonctionnaires ont vocation à entendre le message des groupes organisés qui défendent des intérêts, des valeurs, des causes, des professions etc. Il faut d'ailleurs y intégrer aussi bien les lobbies qui soutenaient l'ancien ministre (ONG écologistes, industriels du renouvelable, du bio, de l'apiculture, etc.) et qui expriment soit les intérêts de secteurs économiques de la transition écologique, soit les avis de citoyens. Ce qui n'est pas acceptable, c'est le manque de transparence sur le rôle des lobbies et le manque de rationalité dans les choix publics. Nous l'avons par exemple souligné dans la politique de l'eau : le poids des lobbies agricoles explique le retard sur le traitement de certaines pollutions chimiques comme le poids du lobby pêcheur et de certains lobbies conservationnistes explique le choix aberrant de détruire un grand nombre de moulins et barrages. Dans l'un et l'autre cas, c'est la grande masse des riverains qui n'est pas entendue, c'est-à-dire que les pouvoirs publics écoutent certains lobbies au lieu d'entendre tous les groupes pertinents pour co-construire des politiques publiques.

Au regard des enjeux écologiques, Nicolas Hulot s'est plaint de la politique des "petits pas" et de la grande difficulté de son ministère à gagner des arbitrages face à ses collègues, notamment l'économie et les finances. En 1974, le premier ministre de l'environnement de l'histoire politique française, Robert Poujade, avait déjà décrit son poste comme le "ministère de l'impossible".

On peut se demander si Nicolas Hulot était réellement à sa place à la tête du ministère, ses multiples confessions aux médias de doutes et de déchirements depuis 15 mois suggérant que ce n'était pas le cas. L'écologie de gouvernement et de terrain est soumise à la contrainte du réalisme, contrairement à l'écologie de contestation qui peut se permettre d'avancer des idéaux sans avoir à vérifier leur partage par tous les citoyens, leur impact sur des secteurs économiques ou leur compatibilité avec les finances publiques. En devenant l'affaire de tous et non plus le combat d'une minorité, ce qui est une bonne nouvelle, l'écologie affronte forcément la complexité des sociétés, où tous les choix humains ne sont pas dictés par les seuls paramètres environnementaux. Il ne faut pas y raisonner en termes de victoires ou de défaites d'un "camp" contre un autre, mais plutôt en recherche des meilleurs compromis provisoires.

Notre expérience associative montre que les Français sont réellement intéressés par l'amélioration de leur cadre de vie, la défense de leur paysage, la promotion d'énergies nouvelles, la préservation de la biodiversité, la protection de la santé. Mais, assez logiquement, ils sont aussi soucieux d'enjeux comme la vitalité économique des territoires ou la préservation d'un pouvoir d'achat. Comme l'argent public est rare, les citoyens souhaitent aussi qu'il soit employé à bon escient : à la fois pour ne pas altérer davantage l'environnement et, quand cet argent public finance des projets écologiques, pour choisir les meilleures options.

La France souffre aussi d'un travers peu souligné par les commentateurs de la démission de Nicolas Hulot : la centralisation du pouvoir, le fonctionnement très vertical de l'administration, la concentration de l'attention médiatique sur des personnalités très en vue à Paris, la faible autonomie fiscale et décisionnnelle des collectivités tendent à dévitaliser la démocratie (qui devient une technocratie lointaine) et à augmenter la "conflictualité idéologique" dans les politiques publiques. Ce problème est particulièrement manifeste dans l'environnement : si certains défis sont globaux, les réponses et les actions sont toujours locales. On étudie la biodiversité, on lutte contre des pollutions et on cherche des sources d'énergie renouvelable dans des lieux donnés, pour une population donnée. Redéployer les politiques écologiques en faisant monter les compétences des régions et des intercommunalités, en donnant du jeu local à l'interprétation des directives et des lois, en assurant la participation accrue des citoyens aux décisions ultimes irait dans un sens plus favorable à l'appropriation des enjeux environnementaux.

François de Rugy, nouveau ministre, a défendu une "écologie pragmatique et concrète". Il a par ailleurs appelé dans le passé à une manière plus concertée et ouverte de gouverner. Il a enfin porté l'idée d'une France à l'énergie 100% renouvelables en 2050.  Nous aurons donc à coeur de lui soumettre dès ce mois de septembre la question de la continuité écologique et de la destruction des ouvrages hydrauliques, qui a donné lieu à toutes les dérives d'une (soi-disant) écologie dogmatique, autoritaire et irréaliste depuis 10 ans.

Nous remercions nos collègues de l'Association HYDRAUXOIS pour cet article au quel nous adhérons totalement . ADM 61.

 

source , http://www.hydrauxois.org/2018/09/

 

Ministère de l'écologie : le besoin d'une politique pragmatique et durable
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Vous avez dit lobbyistes ?

4 Septembre 2018

Suis-je un lobbyiste, es-tu un lobbyiste, est-il un lobbyiste, sommes-nous des lobbyistes…

La question est délicate :
Selon Nicolas Hulot, la Fédération de la Chasse n’est pas un lobby, mais Monsieur Coste son conseiller si.
Aux yeux de ses amis, la fondation Nicolas Hulot n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais un lobby !
Pour la fédération des énergies renouvelables (les entrepreneurs éoliens), l’association que je préside et toutes celles qui œuvrent pour la protection des paysages sont des lobbys, mais elle-même qui bien sûr défend des « intérêts économiques légitimes » ne l’est pas.
La FNSEA est elle un lobby quant elle fournit aux parlementaires des « amendements clés en main » pour introduire dans la loi l’autorisation de l’épandage par drone de pesticides ; et les ONG qui s’y opposent tels WWF et Greenpeace ne le seraient pas. Selon monsieur Matthieu  Orphelin, tête de pont du ministre d’Etat sortant au Parlement : « ce n’est pas la même chose ».

Les associations anticorruptions veulent que toute intervention des groupes d’influence soit transparente, mais elles se défendent d’être des groupes de cette nature.
Le père Grosjean du diocèse de Versailles, apprenant que l’obligation de s’inscrire sur le registre ad hoc risquait de toucher les cultes, a déploré que l’Église et les marchands de tabac soient mis sur le même rang.
Finalement la loi Sapin II qui exige l’inscription des « représentants d’intérêt » sur un registre tenu par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique est applicable. Et oui : il y a eu 1616 inscriptions…Par exemple le Medef a déclaré avoir rencontré au cours de sa récente université d’été deux parlementaires nommément désignés.
Tout cela n’est-t-il pas d’une parfaite escobarderie et le lobbyiste n’est-il pas tout simplement l’autre, celui que l’on combat ? Tandis que l’intérêt général est celui que l’on défend contre l’autre.
Selon les bons dictionnaires, le lobby est un mot anglais qui signifie couloir. Vers 1830 il désignait celui qui menait à la salle des séances de la Chambre des Communes et qui était le lieu où les groupes de pressions rencontraient les honorables membres du Parlement.

Nous avons un nouveau ministre de la transition écologique : je ne connais pas le bureau de son prédécesseur pour n’y avoir jamais été convié. Sans doute parce que j’étais un infâme lobbyiste ;
J’espère que Monsieur de Rugy ne me condamnera pas à rester dans le couloir. J’ai deux ou trois choses à lui dire sur notre conception de l’intérêt général.

 

source http://www.patrimoine-environnement.fr/vous-avez-dit-lobbyistes/

Alain de La Bretesche,
Président de Patrimoine-Environnement

Vous avez dit lobbyistes ?
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JUSTICE ,Le moulin de Saint-Georges-Sur-Eure conservera son eau

4 Septembre 2018

Le Conseil d’État donne raison au propriétaire du moulin de La Belle-Meunière, à Saint-Georges-sur-Eure, lui laissant la possibilité d’utiliser le flux de la rivière pour produire de l’électricité.

La plus haute juridiction administrative, après des années de procédures, a définitivement tranché : le droit d’usage de l’eau par le moulin de La Belle-Meunière, à Saint-Georges-sur-Eure, ne peut pas être confisqué sous prétexte de sécurité ou d’écologie ; d’autant que le propriétaire du moulin veut remettre en route sa micro-centrale hydroélectrique.

Un dilemme pour les écologistes 

La cour administrative d’appel, à Nantes, comme, en première instance, le tribunal administratif à Orléans, avait annulé l’arrêté préfectoral qui avait retiré, en mars 2015, au propriétaire du moulin, le droit d’utiliser la force du cours de l’Eure pour produire de l’électricité, dite “électricité verte”, sans recours aux énergies fossiles.
L’arrêté préfectoral avait en fait été pris suite à une délibération de la commune, qui souhaitait démolir le vannage, dont elle est propriétaire, « afin que la rivière retrouve sa continuité écologique ». La municipalité voulait aussi « garantir la sécurité publique » : la passerelle métallique d’accès aux organes de manœuvre était « en très mauvais état ».

Annulation de l'arrêté préféctoral 

Mais les juges constatent que « l’administration ne produit aucun élément de nature à établir le bien-fondé » des travaux.
Et si, en 1968, l’ancien propriétaire avait fait don à la commune des vannages, « cette donation ne s’est toutefois accompagnée d’aucun transfert du droit d’eau attaché au moulin ».
Le Conseil d’État confirme donc l’annulation de l’arrêté préfectoral de mars 2015, et c’est définitif.
Au-delà du cas particulier de La Belle Meunière, cette décision apportera de l’eau au moulin de ceux qui s’interrogent sur le vaste plan de suppression des ouvrages hydrauliques sur l’Eure, plan soutenu par les collectivités et l’État, sous prétexte de rendre à la rivière « sa continuité écologique »…

Source , 

Annulation de l'arrêté préféctoral 

Mais les juges constatent que « l’administration ne produit aucun élément de nature à établir le bien-fondé » des travaux.
Et si, en 1968, l’ancien propriétaire avait fait don à la commune des vannages, « cette donation ne s’est toutefois accompagnée d’aucun transfert du droit d’eau attaché au moulin ».
Le Conseil d’État confirme donc l’annulation de l’arrêté préfectoral de mars 2015, et c’est définitif.


Au-delà du cas particulier de La Belle Meunière, cette décision apportera de l’eau au moulin de ceux qui s’interrogent sur le vaste plan de suppression des ouvrages hydrauliques sur l’Eure, plan soutenu par les collectivités et l’État, sous prétexte de rendre à la rivière « sa continuité écologique »…

Source : https://www.lechorepublicain.fr/saint-georges-sur-eure/economie/justice/2018/08/31/le-moulin-de-saint-georges-sur-eure-conservera-son-eau_12964836.html

Photo frédéric Chéhu

Photo frédéric Chéhu

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Le non usage n’est pas un argument recevable

2 Septembre 2018

Info aux élus : de l’usage ou du non usage des ouvrages hydrauliques

Un Maire prendrait-il la décision de financer, sur fonds publics, la destruction de toutes les maisons "sans usage" de sa commune ? Le concept du "non usage" aurait fait l’objet d’un haussement d’épaules sans aucun écho avant le dogme de continuité écologique. Il a été tellement martelé en tir croisé par les services administratifs qu’il ne fait pas débat. Il est curieusement devenu audible, puis accepté par les élus des EPCI pour recueillir leur consentement (1) à financer les destructions de moulins et d'étangs.

Une singulière apathie générale

Un Maire prendrait-il la décision de financer, sur fonds publics, la destruction de toutes les maisons "sans usage" dans sa commune ?
Tel est bien le même mode de pensée pour les barrages. Nous ne trouvons aucune légitimité à cette stupide(2) doctrine.
Elle ne semble pourtant interpeller personne. Le "non usage" aurait changé de statut : d’une ânerie crasse, il serait érigé en argument ?
Indignez-vous lors d’une réunion ou en lisant une étude (onéreuse) quand les auteurs allèguent le "non usage" pour préconiser une destruction.
Suggérez-leur d’étudier un scénario(3) qui au contraire permettrait à l’ouvrage de recouvrer un usage, dans le sens de l’intérêt général, abondant les finances publiques, favorable à l’emploi…

Du "non usage" à la valorisation : deux exemples infirmant l’hérésie des destructions

Nonobstant cette mode destructrice, certains élus clairvoyants font preuve de bon sens en valorisant le patrimoine existant tel le canal du Rhône au Rhin qui, selon le journaliste "ne servait plus à rien depuis plus de 10 ans".
Le Conseil départemental d’Alsace y a installé une vis d’Archimède et en prévoit une vingtaine d’autres. Une réflexion lucide et pertinente.
Alors pourquoi valide t-on les destructions ailleurs, au lieu d'aménager et d'équiper les seuils comme le suggère le Code de l'environnement? Y a-t-il une bonne et une mauvaise écologie? Des élus qui payent les destructions préjudiciables et d'autres qui encaissent les dividendes de leurs investissements dans l'esprit de la transition énergétique?

Le "non usage" : une pathologie temporaire

Admettons que quelques années de "non usage" pour des ouvrages souvent multiséculaires est une appréciation bien dérisoire.        Les condamner à ce titre est en soi une présentation intellectuelle insupportable.
Il s’agit en outre d’une lecture déloyale car le "non usage" (sous-entendu économique) n’est pas synonyme d’une absence de fonctionnalités(écosystémiques, rétention d’eau…). Or, elles sont bafouées, non étudiées alors que certaines de ses mêmes fonctions sont vantées dans les opérations dites de restauration.

Le non usage n’est pas un argument recevable

Le non usage n’est pas une maladie, encore moins une maladie incurable.
La seule certitude, en se précipitant pour tout détruire en ce début de siècle, c’est l’amputation garantie d’un potentiel le jour où le besoin de valorisation, par nécessité, pourrait apparaître.
Avec des fonds publics, nos successeurs pourront alors reconstruire !

(1) Le "consentement" est une appréciation très subjective dans une démarche où les dés sont pipés par l’Agence de l’eau : une subvention pour votre Station d’épuration des eaux usées (STEP) et une autre pour détruire un barrage sur le cours d’eau.
(2) Nous sommes entrés dans l’ère du stupidocène.
(3) Le scénario priorisé, exigé de l’Agence de l’eau pour l’éligibilité d’une étude publique, est celui de la destruction.

https://youtu.be/hjxBV8gJO6E

Information OCE  sur : http://continuite-ecologique.fr/info-aux-elus-de-lusage-ou-du-non-usage-des-ouvrages-hydrauliques/

Photo Dreamstine.com

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