Les expertises Hydro-électricité et les recherches patrimoine sont édifiantes sur les moulins ornais
Et voilà, une première expérience d'expertises pour les moulins équipés dans le département de l'Orne ; franc succès pouvons- nous dire ! Un professionnel expert en turbines anciennes et (extrêmement qualifié) est prêt, sans problème, à remettre en route les turbines visitées. Cette opération mutualisée a fortement limité le coût des visites puisque l'association "Les Amis des moulins 61" avait pris en charge la totalité des frais d'hébergement ; ce fut également l'occasion de faire le tour des documentations de chaque ouvrage visité et nous en profitons pour vous rappeler que vous devez être en possession des documents administratifs de votre moulin. L'association est à votre disposition pour vous aider dans ces recherches.
Dans un premier temps, nous vous conseillons d'aller sur le site mis à la disposition du ministère de la Culture qui regroupe sur son adresse beaucoup de vos moulins
http://www.culture.fr/Ressources/Moteur-Collections.
Une fois sur ce site, vous rentrez votre adresse exp. L'AIGLE et là vous faites défiler les lieux et édifices remarquables, vous y trouverez certainement le vôtre.
Donc : dans la case :
"Rechercher dans le moteur collection"
Vous rentrez par exemple : Longny-au-Perche et vous faites défiler les lieux pour retrouver " Haut fourneau attesté sur ce site dans la première moitié du 16e siècle, propriété du baron de Longny. Alimentait en gueuses la forge de Beaumont. Inactif après 1664. Reconstruit vers 1717 par Nicolas Le Redde.
Alors, bien sûr, nous ne remontons qu'au 16° sur cette première recherche alors que le moulin dépend de la Baronnie qui, elle, l'atteste en ... 1273, comme moulin à chanvre. Ce site est vraiment très bien fait et le Ministère de
Inventaire général du patrimoine culture |

la Culture et le Patrimoine protègent, de cette façon, nos édifices MERCI à eux.
Cela vous donnera un base de recherches et vous verrez c'est captivant vous allez jouer les archéologues, les historiens amateurs et, en même temps, remonter l'histoire de votre moulin
Encore une fois l'Asso. "les Amis Des Moulins 61 " reste à votre disposition si vous rencontrez des difficultés dans la manipulation de ce site.
LES AMIS DU PERCHE
N'oubliez pas que "Les Amis du Perche" soutiennent les Moulins Percherons, Ornais et Normands

Et pourtant elle tourne !
Alors qu'il remet en état le moulin du Chêne à La Perrière (Orne), Francis Pottier voit ses plans contrariés par les services de l'État. Malgré une première victoire au tribunal Francis Pottier pensait en avoir fini avec cette histoire et pouvoir se remettre sereinement à redonner vie à son moulin.
En mars 2017, Le Perche vous présentait cet habitant de La Perrière (Orne), qui a hérité du moulin du Chêne en 2012. Un site isolé situé en contrebas de la commune, quelque peu tombé en désuétude avec les années, par manque d’entretien. Mais avec une valeur sentimentale et patrimoniale, puisqu’il s’agit du dernier moulin existant (et très bien conservé) à La Perrière et qu’il n’a pour ainsi dire pas changé depuis des lustres.
Le projet de Francis Pottier : remettre en état et entretenir manuellement ce patrimoine qui appartenait à son père et son grand-père. A l’image de la roue, qu’il a reconstruite et qu’il aimerait faire fonctionner pour produire de l’hydroélectricité.
Première douche froide. Après des visites des services de l’eau en 2013 puis en 2014, Francis Pottier reçoit un courrier de la Direction départementale des territoires (DDT) en janvier 2017, l’informant du retrait du droit d’eau de son moulin. Un droit d’accès à l’eau dont le moulin était titulaire depuis plus de deux siècles !
Retirer le droit d’eau signifierait couper le bras de dérivation du ruisseau qui passe par le bâtiment, ce qui le priverait de toute énergie et ainsi de son statut même de moulin.
La raison de cet arrêté préfectoral : « La présence d’un bouchon occasionnel dû à l’envasement de la prise d’eau du bief du moulin », le canal de dérivation du ruisseau Clinchamps, sur lequel est situé le moulin du Chêne.
« De simples travaux d’entretien d’une demi-journée suffiraient pour restituer la profondeur initiale de ce bief amont », estime André Quiblier, président de l’association des Amis des moulins de l’Orne, qui accompagne Francis Pottier dans ce bras de fer.
De plus, la DDT aurait observé « l’absence de tout ouvrage hydraulique aux abords de l’emplacement de l’ancien moulin », ce que contestent André Quiblier et Francis Pottier.
Ils avaient deux mois pour se défendre, et c’est ce qu’ils ont fait en demandant l’annulation de cet arrêté devant le tribunal administratif de Caen. Le jugement, rendu le 5 juillet 2018, donne raison à Francis Pottier. Le tribunal a en effet annulé l’arrêté pris par la préfecture, pour insuffisance de motivation en droit.
Une victoire de courte durée. Nouveau courrier de la DDT le 21 septembre 2018 annonçant un autre projet d’arrêté constatant la perte du droit d’eau du moulin du Chêne. Cette fois-ci, la DDT « considère que les installations du moulin sont abandonnées ou ne font plus l’objet d’un entretien régulier, que le moulin n’est plus en fonction depuis la Seconde Guerre mondiale et que le bief est comblé depuis fort longtemps ».
« Il est difficile de comprendre les motivations de la DDT », s’interroge André Quiblier, tout en regrettant une « absence de dialogue avec leurs services ».
D’autant plus que, comme il le rappelle, « le ruisseau de Clinchamps de figure pas dans la liste des cours d’eau fixée par l’arrêté du 10 juillet 2012, portant sur la liste 2 des cours d’eau classés au titre de L214-17 du Code de l’Environnement relatif à la continuité écologique ». En clair, « aucune obligation liée à la nécessité d’assurer la continuité écologique ni le transit sédimentaire ne peut être imposée en ce qui concerne le présent aménagement ».
Un cours d’eau pas classé, un moulin qui existe depuis 1625 et qui ne semble gêner personne, un projet de production hydroélectrique… On peut donc comprendre l’interrogation et le sentiment d’acharnement des propriétaires à la suite de ce deuxième arrêté.
« S’agissant d’une procédure en cours d’instruction par le service, la DDT n’a pas de commentaire à formuler à ce sujet », répond le service eau et biodiversité.
Sonnés mais pas totalement abattus pour autant, les propriétaires vont à nouveau demander un recours auprès de la préfecture. Si besoin, ils sont prêts à repartir au tribunal de Caen. Ce qui nécessitera encore du temps et de l’argent.
Les Moulins pendant la grande Guerre
Un article à ne pas rater relatant l'histoire des moulins hydrauliques et à Vent pendant cette terrible guerre .Ce qui est intéressant de savoir c'est que dans l'Orne et particulièrement dans le Perche les P'tits moulins avait repris du service pour moudre le grain sur place les transports étant devenus difficiles . c'est le cas du moulin des Sablons à Malétable ou les propriétaires ont retrouvés des "Passavant" autorisant le transport de la farine ".
Nous vous conseillons la lecture de cet article très bien écrit sur le Site de la FDMF (Fédération des moulins de France").
http://www.fdmf.fr/index.php/documentation/articles/histoire/541-grande-guerre-1914-1918-les-moulins-au-coeur-des-combats-et-de-l-economie