Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
                                                                       AMIS DES MOULINS 61

énergie renouvelable 20. GW avec les moulins Percherons !

12 Mai 2019

Voici venue une ère nouvelle "la production d'énergie renouvelable". En effet,  pendant que les technocrates de l'eau cherchent comment "effacer" les ouvrages de nos moulins, l'ADM 61, elle, essaie de trouver comment participer  aux énergies nouvelles ... Cherchez l'erreur !

Nous avons approché le "Pays Perche Ornais" qui étudie activement et sérieusement les ressources possibles sur notre territoire et qui, par sa mission  Energie, travaille sur un scénario de transition énergétique pour le territoire du Pays du Perche Ornais à l’horizon 2040. Nous saluons l'initiative de mise en valeur de notre territoire.

Il nous semble indispensable  d’ajouter aux énergies renouvelables l’hydroélectricité car il n’est pas pensable de concevoir que seules les énergies renouvelables retenues puissent être,  1. Bois-énergie 2. Energie solaire photovoltaïque sur de grands espaces  et en 3. Méthanisation car celles-ci ne  permettront pas, à elles seules, d’arriver aux résultats imposés sur notre territoire ;  il va falloir mutualiser plusieurs productions pour atteindre le but exigé.

C’est pourquoi il nous semble important de travailler sur la remise en service de plusieurs des moulins hydrauliques du territoire Percheron.

Tout d’abord sur les moulins exploitables par les collectivités locales,  en leur apportant l’aide technique  et ça,  nous savons le faire ;  ensuite,  l’aide financière et cela aussi  nos responsables des deux Pays Perche Ornais et Eurélien savent le faire. 

Pour exemple,   pour les collectivités comme pour les entreprises,  nous pensons que nous devons réfléchir en « autoconsommation » CAD produire et consommer directement sans remise dans le réseau ; ne revendre que le surplus de production ; si nous équipons ou ré-équipons 150 moulins sur les +/-300 existants sur le territoire du Perche , 28 & 61, avec une production de 150 moulins qui, pour chacun, peuvent développer  10 à 15 kW  de production en moyenne cela  fait  +/- 20 G.W par an.  Bien sûr, il ne s’agit là que d’une source complémentaire aux énergies renouvelables nécessaires pour le  Perche mais, voyez-vous, nous pensons  que nous allons avoir besoin de cette complémentarité.

 Egalement,  nous pensons Tourisme vert : vous noterez  que l’hydroélectricité est la seule de toutes les énergies renouvelables Zéro 0 Co2 ;  de plus,  elle est discrète et met en valeur notre patrimoine touristique … Nous ne savons pas si les éoliennes ou les panneaux photovoltaïques sur grand espace ni même la méthanisation peuvent  attirer les touristes dans le Perche… !!!   Alors que nos vieux moulins ...

C'est sur cette base que nous vous invitons à participer à notre journée Portes ouvertes où des spécialistes vous accueilleront et nous essayerons de vous expliquer que les Priorités souhaitées  ne sont certainement pas l'effacement du seuil de nos moulins dans l'Orne .

R.V. Dimanche 19 Mai journées européennes des moulins (FDMF) au moulin de Rainville à Longny au Perche. ouverture 10h30-12h/ 14h30-18h.

Renseignements Tel 06 72 78 34 21 

N'oubliez pas de vous munir de votre sourire !!!

 

 

 

énergie renouvelable 20. GW avec les moulins Percherons !
Lire la suite

des aides pour la méthanisation mais toujours pas pour l'hydroélectricité !!!

9 Mai 2019

Les installations de méthanisation de petite taille bénéficient d’aides variées

Le soutien au développement de la méthanisation a été réaffirmé par le Gouvernement et différents dispositifs de soutien ont été mis en place pour accélérer la croissance de cette filière. Le biogaz faisant l'objet d'une consommation directe sans injection dans un réseau de gaz naturel bénéficie notamment d'une exonération de la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel (article 266 quinquies du code des douanes). En ce qui concerne les méthaniseurs d'un faible volume, ceux-ci sont soumis au régime de la déclaration au titre de la législation sur les installations classées et l'arrêté du 10 novembre 2009, relatif aux installations de méthanisation soumises à déclaration, prévoit dans son article 2 une distance d'éloignement de 50 mètres entre les digesteurs et les habitations de tiers. Lorsque la situation le permet et qu'elle est justifiée par la démonstration d'une maîtrise des risques et des nuisances pour les riverains et l'environnement, le préfet peut néanmoins adapter par arrêté cette disposition, par exemple pour tenir compte d'un contexte particulier. Les microméthaniseurs et nanométhaniseurs sont susceptibles de faire l'objet d'une telle adaptation, sur la base d'une appréciation au cas par cas démontrant l'absence de risques (QE n° 13911 de Jacques Marilossan, réponse du ministère de la Transition écologique, JOAN 30 avril 2019, p. 4175).

C'est très bien pour cette énergie renouvelable mais à quand l'hydroélectricité ??? 

Nous attendons les aides gouvernementales et Européennes pour remettre en route nos turbines !

directive européenne du 11 décembre 2018

Article 4 : aide non discriminatoire aux énergies renouvelables
4. Les États membres garantissent que les aides sont accordées pour l'électricité produite à partir de sources renouve­lables de manière ouverte, transparente, concurrentielle, non discriminatoire et efficace au regard des coûts.




 

des aides pour la méthanisation mais toujours pas pour l'hydroélectricité !!!
Lire la suite

LETTRE OUVERTE DE Bernard PINEL, la suppression des barrages de Vezins et la Roche-Qui-Boit, au nom du rétablissement de la continuité écologique de la Sélune

5 Mai 2019

LETTRE OUVERTE DE Bernard PINEL au Président de la République : Pourquoi je démissionne de l’Ordre de la Légion d’Honneur ? Alors que j’avais été honoré le 29 Juin 2005 par la remise de la Légion d’Honneur, je me vois contraint aujourd’hui d’y renoncer pour les motifs suivants. Depuis 2009, l’État français, par ses ministres successifs de l’Environnement puis ses Préfets de la Manche, a annoncé la suppression des barrages de Vezins et la Roche-Qui-Boit, au nom du rétablissement de la continuité écologique de la Sélune en vue de la libre circulation des saumons. Alors que je n’ai pas manqué, comme beaucoup d’autres, de faire observer que cette décision était un véritable outrage au principe de la valorisation des énergies renouvelables, dont l’hydroélectricité, et exposait en outre les populations et les biens en aval de ces barrages à des risques d’inondations, l’État nous a traité par le mépris d’autant qu’il était démontré qu’il était techniquement possible de maintenir ces barrages en assurant la libre circulation des saumons par des passes à poisson. L’argument tenant au coût trop élevé de la réalisation de tels équipements frise le ridicule lorsque l’on connaît le montant exorbitant des sommes investies pour la renaturation de la vallée de la Sélune après arasement des barrages. La position de l’État par rapport à la justice administrative n’est pas plus sérieuse. Les autorités préfectorales ne manquent pas de se prévaloir des trois décisions de justice qui ont rejeté les demandes formées à l’encontre de leurs décisions, dont celle de Nicolas HULOT de novembre 2017 décidant de la suppression des barrages. Ce faisant, ils passent sous silence le fait qu’aucune de ces décisions de justice n’a acquis un caractère définitif puisqu’elles ont fait l’objet d’un appel ou d’un pourvoi en cassation et que les deux dernières décisions rejetant les demandes de suspension n’ont, par principe, qu’un caractère provisoire. Le juge des référés du TA de CAEN n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler, lors de la dernière audience relative au permis de démolir, que sa décision ne porterait pas sur la légalité ou non de la décision d’arasement, qui relève du Tribunal administratif en formation collégiale, mais se prononcerait, au vu d’un examen rapide du dossier, sur l’opportunité ou non de la suspension de l’arrêté attaqué. C’est-à-dire que la décision de suppression des barrages n’est pas définitive puisque son bien-fondé sera apprécié, au mois de juin prochain, par le Tribunal administratif de CAEN. Pressentant sans doute que le tribunal n’aura pas la même appréciation que le juge du référé, au vu des nombreux moyens d’annulation développés dans le recours déposé par mes soins, aux côtés de l’Association des Amis du Barrage, l’administration s’empresse de commencer la destruction du barrage de Vezins alors même qu’elle n’a pas encore déposé son mémoire en défense sur le fond du dossier d’arasement au mépris d’un courrier du Tribunal l’informant que l’instruction était susceptible d’être close fin avril. Bref, l’État tente de mettre le Tribunal et les populations exposées aux risques d’inondation et de suppression d’une source importante d’alimentation en eau potable devant le fait accompli alors qu’une attitude plus digne de la part des représentants de l’État aurait consisté à attendre la décision prochaine du Tribunal administratif avant de commencer les travaux de démolition. Pour l’ensemble de ces motifs qui déshonorent l’État, je renonce au bénéfice de ma Légion d’Honneur. Bernard PINEL

LETTRE OUVERTE DE Bernard PINEL, la suppression des barrages de Vezins et la Roche-Qui-Boit, au nom du rétablissement de la continuité écologique de la Sélune
Lire la suite

Alerte: l'administration veut désormais détruire moulins, étangs et canaux sur simple déclaration, sans étude d'impact ni enquête publique!

4 Mai 2019

Dans un projet de décret venant d'être publié, le ministère de l'écologie a glissé une disposition qui permet de détruire tous les ouvrages par une procédure de simple déclaration et non plus d'autorisation. La différence? Il n'y aurait aucune information des citoyens, aucune enquête publique, aucune possibilité de déposer recours gracieux ou contentieux contre des arrêtés préfectoraux. Face aux nombreuses protestations que suscitent les travaux de continuité, on organise ainsi l'exécution ordinaire de l'arbitraire administratif. Et on s'apprête à massacrer les rivières, plans d'eau, canaux sans même faire d'étude d'impact de leur faune et de leur flore, d'analyse des effets sur les niveaux d'eau, d'évaluation de l'avenir en crue ou en étiage. La protection des droits des tiers et du vivant en place serait réduite au strict minimum pendant que les pelleteuses détruisent des milieux souvent présents de plusieurs siècles.  Nous appelons tous les acteurs à mesurer la gravité de cette disposition et à s'y opposer, déjà en déposant un avis négatif en consultation publique, ensuite en préparant un recours collectif. Nous appelons également les participants des discussions au comité national de l'eau à tirer les conclusions qu'impose cette nouvelle provocation de la direction de l'eau et de la biodiversité .

lire la suite sur : http://www.hydrauxois.org/2019/05/alerte-ladministration-veut-desormais.html?fbclid=IwAR3YuO0DsvQRewq0AK9DqvkWWYCPRXixg5JXOTgQphgeRdDSG3TlTd3itR0

Alerte: l'administration veut désormais détruire moulins, étangs et canaux sur simple déclaration, sans étude d'impact ni enquête publique!
Lire la suite

LA PATATE CHAUDE ! , service de l'état , SAGE , CLE, syndicats de rivières , c'est pas moi c'est l'autre !

4 Mai 2019

 

 

Que les apprentis sorciers dans leurs appartements ouvrent la bonde de leur baignoire pour voir si l’eau se vide n’engagerait qu’eux ! Dans le milieu naturel qu’ils sont censés favoriser, c’est la faune, la flore, la destruction potentielle d’espèces protégées, la biodiversité, les usagers, les riverains et accessoirement les activités économiques qui sont impactées par une "expérience" que rien n’exige.
L’Europe demande en effet aux Etats membres l’amélioration de la qualité des eaux, pas de créer des préjudices aux usagers, ni la destruction des ouvrages hydrauliques, ni des étangs et encore moins la mise à sec des cours d’eau.

Quand les gestionnaires d'étangs ouvrent les vannes avec beaucoup de précautions, ils sont qualifiés de "pollueurs". Certains ont même été verbalisés (PV de l'AFB) pour "pollution" et des AAPPMA se sont portées partie civile.

Quand on constate l’acharnement minutieux de toute demande d’autorisation (étude d’impact, enquête publique, arrêté préfectoral) portée par un particulier, l’ASRL a-t-elle réalisé une étude d’impact préalable à son "expérience" ? Rien de moins sûr : on lève les vannes au p’tit bonheur, à dates précises pour faire sérieux, dans une grande improvisation générale(*).

Il y a 2 poids et 36 mesures de rétorsions infligées aux propriétaires auxquels l'arsenal légal des reproches est actionné avec zèle. Les gros impacts, eux, passent à la trappe accréditant l'adage: "plus c'est gros, mieux ça passe".

Rendez-vous fin mai 2019 sur le pont de Blois ou de Tours pour une étude très scientifique (visuelle de 5 minutes maxi) pour voir si les sédiments du Loiret transitent tel que prévu.


Pour le lit du Loiret, à défaut d’état des lieux préalable (études bathymétrique, volumétrique et environnementale), gageons que l’expérience sera autoproclamée un succès à bien des égards.

 

(*) nous estimons que les études et expérimentations scientifiques auraient dû être menées bien avant toute promulgation de la loi.

Quelques questions probablement hors de portée de l'ASRL:
1) le changement climatique a-t-il été pris en compte dans la gestion quantitative de l'eau ? Combien de milliers de m3 ont-ils été perdus par cette "expérience" ? Quel sera l'impact en aval pour la reconstitution de ce stock d'eau utile après baisse des vannes ?
2) la variation du débit est un facteur de stress potentiel pour les poissons. Cet élément a-t-il été étudié ?
3) les effets de la modification/destruction des habitats ont-ils été étudiés ?
4) quel est l'impact d'un marnage important sur la biomasse ? sur l'éventuelle variation de la t° de l'eau ?
5) quel est l'impact de la remise en charge de matières en suspension sur les peuplements piscicoles (érosions cutanées et branchiales) ?
Cette liste est loin d'être exhaustive. Nous ne sommes pas en charge de l'étude d'impact (de tous les impacts).

Sources  .OCE  http://continuite-ecologique.fr/loiret-continuite-ecologique-pour-les-nuls/

 

https://www.larep.fr/olivet-45160/actualites/la-fabuleuse-riviere-le-loiret-aujourd-hui-plongee-dans-un-etat-de-desolation_13549870/#refresh

Consternation

La fabuleuse rivière le Loiret aujourd'hui plongée dans un état de désolation !

·OLIVET

 ENVIRONNEMENT

Publié le 30/04/2019

La décision d’ouvrir à fond les vannes de la rivière, est jugée aussi désastreuse que dangereuse par ceux qui vivent au bord. Et qui l’aiment depuis toujours.

Passé ce bras de forêt, le camping d’Olivet dans le dos, on arrive à la source du problème. Dans un décorum enchanteur. Là où le Dhuy se jette dans la rivière le Loiret, dont la résurgence se trouve 500 mètres en amont (au Parc Floral), le petit cours d’eau déverse aussi des tonnes de sédiments.

Autrement dit, du sable et des vases que le paisible Loiret ne parvient pas à évacuer dans la Loire, qui coule treize kilomètres plus bas. Et de ce mécanisme, pas nouveau du tout, naît une légitime inquiétude.

Afin de tenter de contrer le double phénomène d’ensablement et d’envasement, les gestionnaires de la rivière se mettent aujourd’hui ses riverains à dos. Car une décision qu'ils ont prise récemment pourrait plomber tout une micro-économie intimement liée aux fabuleux méandres de la rivière.

Mais quelle décision, au juste ? On a procédé à l’ouverture expérimentale (jusqu’au 14 mai) des deux principales vannes de crues, avec l’idée que, peut-être, le courant ainsi généré évacuera les sédiments vers la Loire.

Une expérimentation menée à partir du mardi 23 avril sur le Loiret

Où sont donc passés oiseaux et poissons ? 

Une "connerie", estime ce kayakiste, dont l’embarcation touche maintenant le fond. L’eau ayant brutalement baissé de bien 30 cm (c'était vendredi 26 avril, mais le niveau a encore baissé depuis, NDLR). "C’en est fini des sorties en aviron, en barque... Nombre de garages à bateaux et de moulins (St-Samson, St-Julien…) sont maintenant à sec", observe-t-il, depuis le lit épuisé. "Jamais les vases ne s’évacueront, il faudrait un torrent pour ça !" 

Et inutile de descendre bien longtemps la rivière pour tomber sur le premier site abîmé par cette décision. Au petit camping olivétain, la gérante Agnès Guisembert se demande où ont bien pu passer canards, cygnes et foulques. "Disparus. Écoutez ! Je n’ai jamais connu pareil silence ici. Les animaux sont partis." Avec une bonne partie de l’eau qui baignait, hier encore, les vacances de sa clientèle. "On a actuellement entre 70 et 80 clients le soir. Beaucoup viennent pour la rivière, mais regardez dans quel état elle est !" 

Sous son regard, un spectacle de berges et racines d’arbres à nu, un lit sur le point de faire surface. Une désolation… L'œil sur ses canoës, dans l’herbe, elle ajoute : "C’est mort pour les mettre à l’eau."

"Comment je vais expliquer ça, moi, aux clients qui en ont déjà réservé ? Et puis ma rivière, d’ordinaire si belle, comment peut-elle faire aussi crade aujourd’hui ?" 

 

Dans une odeur inédite de vase, Agnès ne voit pas comment sa clientèle de pêcheurs pourrait tolérer pareil désastre. "Vous voyez encore des poissons, vous ?"

Le risque que des bâtiments s’écroulent

En descendant toujours la rivière en direction du fleuve, on tombe sur des mots encore plus durs. Ce sont ceux du directeur du magnifique restaurant Le Pavillon bleu. Bertrand Béreaud envisage de porter plainte contre l’Association syndicale de la rivière du Loiret (ASRL), à l’origine de l’ouverture des vannes.

"C’est débile et irrationnel de croire que l’on peut rendre son aspect sauvage à un cours d’eau domestiqué depuis plus de 800 ans." 

Il ajoute, furibond : "On joue aux apprentis sorciers. Ça fait courir un grave danger aux clients des restaurants et aux gens installés sur les bords du Loiret. La plupart des bâtiments se trouvant là sont construits sur pilotis, aujourd’hui à sec. Et la sécheresse, on le sait, est la pire ennemie du bois. Maisons, moulins, restaurants, tout va bouger, avec le risque que des bâtiments ne finissent par s’écrouler", prévient celui qui repère déjà des anomalies au niveau de sa salle principale, faite de bois.

Au bord de la rivière se signalant, là aussi, par ses effluves de vase ("Ça va sûrement plaire aux clients"), son bateau électrique, immobilisé, ne sert maintenant plus qu’à entrer dans ce qu’il convient bien d’appeler, un décor de carte postale. Bertrand Béreaud voit, en cette baisse spectaculaire du niveau des eaux, "une catastrophe aussi bien environnementale que touristique".

Qui va payer pour le préjudice ?

"C’est tellement triste… On se croirait en pleine canicule au mois d’août […]. Qui va gérer les annulations et demandes de remboursements pour le préjudice ?", peut-on lire sur la page Facebook de ce complexe de chambres d’hôtes. Lui qui n'est plus baigné, depuis l’ouverture des vannes, le 23 avril, que par "un épouvantable marécage", comme cet intime de la rivière le définit à présent.

Ouverture des vannes : qui est responsable ?

Le Sage, pour Schéma d’aménagement et de gestion des eaux, est piloté par la commission locale de l’eau, la CLE. Et le Sage, s’appuyant "sur des objectifs de qualité de l’eau fixés par l’Europe, préconise une ouverture raisonnable des vannes", explique la présidente de la CLE, Fabienne d’Illiers. Et d’assurer que la CLE n’est en aucun cas à l’origine de la pleine ouverture des vannes de crues sur le Loiret. Elle pointe du doigt la responsabilité de l’Association syndicale de la rivière du Loiret (ASRL), faisant pourtant partie de la CLE, au même titre que les services de l’État, les municipalités que traverse le cours d’eau ou encore les associations de pêcheurs… "L’ASRL a décidé seule de cette ouverture, sans jamais consulter la CLE", martèle-t-elle.
Alors, pourquoi, dans le même temps, un membre de l’ASRL nous confie avoir procédé à contrecœur à l’ouverture des retenues d’eau ? Et être "extrêmement inquiet", quant aux conséquences… Lui assure que c’est bien la CLE "qui nous a demandé d’ouvrir les vannes des deux ouvrages". Et ce, "pour retrouver la continuité écologique de la rivière, et ainsi permettre à nouveau la circulation des poissons et sédiments"...
Qui croire ? La question se pose… Seule certitude dans cette affaire, la fameuse "continuité écologique" sera limitée dans le temps, puisque l’expérimentation, lancée le 23 avril, prendra fin le 14 mai. Une dernière question se pose en attendant : quel aura été, d’ici là, le comportement hydraulique de la rivière, toutes vannes ouvertes ?

LA PATATE CHAUDE ! , service de l'état , SAGE , CLE, syndicats de rivières , c'est pas moi c'est l'autre !
Lire la suite

L’opposition face à la privatisation des barrages hydroélectriques

2 Mai 2019

Récemment, la Commission européenne a contraint la France d’ouvrir ses barrages à des concurrents d’EDF. Des députés s’opposent face à cette idée

Rappel des faits

La Commission européenne a adressé fin novembre une nouvelle mise en demeure à la France, lui demandant « un calendrier précis » de mise en concurrence d’un « nombre significatif » de concessions hydroélectriques actuellement exploitées par EDF. Un monopole « anormal » pour Bruxelles, qui réclame depuis longtemps à la France une privatisation.

Aujourd’hui, les barrages postés sur des lacs artificiels permettent d’ajuster la production électrique pour s’adapter rapidement aux pics de notre consommation électrique et peuvent représenter jusqu’à 15 % de la production française. Ils sont détenus pour 80 % d’entre eux par EDF – l’entreprise étant elle-même partiellement ouverte aux capitaux privés, mais encore majoritairement détenue par l’État. 

Or, la concession de 150 barrages arriverait à échéance d’ici 2023, d’après une enquête de Libération. La Commission de Bruxelles, gardienne de la libre concurrence en Europe, fait pression depuis longtemps sur la France ainsi que huit autres pays pour que ces vannes-là soient ouvertes aux capitaux privés. 

107 députés interpellent le gouvernement

Mercredi 10 avril, 107 députés d’opposition, élus de gauche et de droite, ont décidé de faire barrage. Dans un texte commun, ces députés dénoncent le manque de volonté politique de l’État pour défendre ce qu’ils considèrent être une question de sécurité et, même de souveraineté nationale. « Les barrages sont encore la première source d’électricité renouvelable, produisent 12 % de notre mix électrique et sont le seul outil de stockage de l’électricité« , écrivent les députés, qui pointent également du doigt « l’enjeu industriel » d’un secteur qui « emploie 25 000 personnes et génère 1,5 milliard de recettes publiques« . 

« Il faut que nos barrages soient sanctuarisés, comme on a sanctuarisé nos centrales nucléaires« , tempête la députée Marie-Noëlle Battistel auprès de L’Express. « On a l’impression cherche à discuter les modalités auprès de la Commission européenne plutôt que de s’opposer de principe à toute privatisation de nos barrages« . 

Au ministère directement concerné, celui de la Transition écologique, l’entourage de François de Rugy indique que « le gouvernement est en train d’étudier les suites à donner« .

Source : L’Express – L’Expansion

La réaction des associations

De nombreuses associations ont souhaité répondre au ministre dans une lettre lui étant directement adressée, signée par Mr. Albert Higounenc (Président de l’Association de Sauvegarde des Moulins du Jura et Franche-Comté), Mr. Patrice Cadet (Président de l’Association de Sauvegarde des Moulins de la Loire) et Mr. Jean Moreau (Association des Amis de la Sèvre Nantaise et Affluents).

Lire la lettre :

http://www.patrimoine-environnement.fr/wp-content/uploads/2019/04/Monsieur-le-MinistreV3.pdf

 

Source : http://www.patrimoine-environnement.fr/lopposition-face-a-la-privatisation-des-barrages-hydroelectriques/

 

 

 

Le barrage de Bissorte, achevé en 1938 dans la vallée de la Maurienne, en Savoie. Sa concession est arrivée à échéance fin 2014 et pourrait donc être remise en concurrence. ©  Reuters

Le barrage de Bissorte, achevé en 1938 dans la vallée de la Maurienne, en Savoie. Sa concession est arrivée à échéance fin 2014 et pourrait donc être remise en concurrence. © Reuters

Lire la suite
<< < 1 2 3