Végétation des zones humides un devoir de vacances
En ces temps de vacances, le moment est idéal pour profiter de la famille, des enfants , petits enfants, pour vous faire aider à établir un relevé des plantes vivants sur vos bords d'eau ; ces espèces, souvent reprises comme justificatif de présence de Zones humides, vous permettront, plus tard, d'en revendiquer la protection.
C'est un très agréable moment à passer ensemble et de plus la recherche des noms savants est extrêmement enrichissante.
Alors certes au mois d'août beaucoup de plantes ne sont plus en fleur mais rien ne vous empêche tout au long de l'année de continuer à enrichir votre herbier.
Un guide que vous trouverez en lien ci-dessous vous permettra de retrouver les noms en latin en français mais aussi un calendrier de floraison qui vous tracera le chemin pour les plantes des milieux aquatiques .
Un véritable devoir de vacances et puis les nouvelles règles fixées par le conseil d'état vont nous apporter des protections supplémentaires pour les zones humides que nous protégeons depuis des lustres sans aucune reconnaissance.
http://www.hydrauxois.org/2019/07/la-notion-de-zone-humide-change-dans-le.html
Nous rappelons que les biefs, canaux, plans d'eau, étangs, lacs sont des zones humides au sens de la loi, à ce titre protégées par elle : leur assèchement sans compensation par chantier de destruction d'un ouvrage hydraulique répartiteur peut (et doit) être attaqué en justice.
ALORS A VOS HERBIERS !!!!
Les poissons en danger d’extinction principal accusé ... la Pêche !
- Une espèce de poisson d'eau douce sur cinq est menacée ou quasi menacée de disparition en FRANCE . C’est l’inquiétant constat dressé par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB), rendu public le 11 juillet 2019.
- ET pourtant ce ne sont pas les ouvrages hydrauliques qui sont en causes mais ... La Pêche!
- L'esturgeon Commun (Acipenser sturio), dont la population sauvage ne vit plus aujourd’hui que dans l’estuaire de la Gironde. Au 19ème siècle, cette espèce était pourtant présente dans tous les fleuves d’Europe, mais la pêche intensive dont il a fait l’objet – pour sa chair et ses œufs qui servent à la fabrication du Caviar – ont décimé ce poisson, dont la pêche est pourtant interdite depuis 1982 en France
- l’anguille d’Europe
- (Anguilla anguilla), qui vit toute sa vie – environ 20 ans – dans les eaux douces européennes avant de partir se reproduire dans la mer des Sargasses. La principale menace qui a conduit à sa disparition est la pêche. Au stade alevin, l’anguille d’Europe porte le nom de « civelle » et constitue un mets d’exception, très recherché. L’espèce est désormais protégée, mais le braconnage se poursuit ;
- la grande alose (Alosa alosa), un poisson migrateur lui aussi autrefois très répandu en Europe. Il vit la majeure partie de sa vie en mer mais remonte les fleuves pour frayer, mais les récentes constructions de grands barrages compliquent parfois sa migration et donc sa reproduction. Sans compter que l’espèce est, elle aussi, victime de la pêche ainsi que de la pollution de l’eau ;.
- Et cela ce n'est pas une asso de moulin qui l'écrit mais à lire sur le site faites vous une idée par vous même et échappez au Dogme rabachés depuis plus de dix ans !,
- https://www.especes-menacees.fr/actualites/poissons-eau-douce-france-plus-menaces/?fbclid=IwAR1XFzK0bPMjz1TKa619EgN6Zk3dsmKWKGH16vmcFFGjWy_p5hy2GpY5FbI
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Especes-menacees.frLe portail sur les espèces menacées et les animaux en voie de disparition
Le ministère de la Transition écologique sur la retenue, OUI mais NON !
Bon ,il est vrai que nous sommes habitués aux blocages du Ministère de la transition écolo-bobo ... mais encore une fois ça fait quand même beaucoup !
Concernant la proposition de loi souhaitée par le ministre de l'Agriculture, "la question doit être expertisée", note-t-on au ministère de la Transition écologique. Les retenues d'eau ne sont "pas la panacée", a dit mardi Emmanuelle Wargon, la secrétaire d'Etat à la Transition écologique, après la réunion de la commission de suivi hydrologique du Comité national de l'eau. "Les retenues d'eau peuvent être un bon outil pour favoriser un partage équitable avec les agriculteurs, mais seulement dans un projet plus global dans lequel notre 1er objectif est d'économiser l'eau", a-t-elle déclaré à la presse. Entre les deux ministères, on compte les gouttes. Et les points.
Lire le reportage complet sur :
Il y a aussi des bonnes nouvelles !
Jadis abondantes, un grand nombre de zones humides naturelles ont disparu sous l'effet des usages urbains, agricoles et industriels des sols. Il en va aussi de même pour certaines zones humides artificielles, comme les innombrables étangs piscicoles ou retenues et canaux d'irrigation qui agrémentaient chaque vallée même modeste sous l'Ancien Régime. Le rapport Bernard de 1996 avait estimé que les 2/3 des zones humides ont disparu entre la fin du 19e et la fin du 20e siècle, surtout après 1945 du fait de la mécanisation (jusqu'à 100 000 hectares de drainage par an dans les années 1980, encore aujourd'hui l'équivalent d'un département artificialisé tous les 10 ans). Les choses ont changé avec leur protection à compter des années 1990.
En droit français, la notion de zone humide est définie dans l'article L 211-1 du code de l'environnement, qui avait été précisée par un arrêté du 24 juin 2008.
Lire la suite sur :
http://www.hydrauxois.org/2019/07/la-notion-de-zone-humide-change-dans-le.html
arrêté préfectoral du 23 juillet 2019 adoptant des,mesures de restriction temporaire des usages de l'eau dans le département de l'Orne
Merci de trouver ci-dessous le message de la DDT de l'Orne.
Je vous prie de trouver, ci-joint, l'arrêté préfectoral du 23 juillet 2019 adoptant des
mesures de restriction temporaire des usages de l'eau dans le département
de l'Orne accompagné d'un communiqué de presse.
Bureau réglementation de l'eau
et de la pêche
> Arrêté préfectoral du 23/07/2019 : liste des communes classées en alerte et en vigilance - 2.8 Mo - 23/07/2019
et
Communiqué de presse secheresse - 924.2 ko - 23/07/2019
Renseignements auprès de l'association ADM 61.
tel 06 72 78 34 21
Le ton monte sur le bassin loire bretagne !
Un aveuglement continuel dans la poursuite de la destruction des seuils et des plans d'eau sans aucune participation des riverains exclus de toute discussion bien que propriétaires de 90% des cours d'eau français. Si le futur SDAGE LB 2022-2027 s'obstinait dans les mêmes erreurs idéologiques il devra être attaqué devant les tribunaux comme nous aurions dû le faire pour les SDAGE précédents.
Les amis des moulins 61
l'on s'arrange en famille !!!
Toujours pas de représentants des acteurs de l'eau que nous sommes !
23 représentants des usagers - 1 représentant de l’aquaculture -
8 représentants des associations agréées de défense de protection de la nature - 4 représentants des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique - 1 représentant de la conchyliculture, - 1 représentant de la pêche maritime, - 1 représentant de la pêche professionnelle en eau douce, - 2 représentants de l’agriculture, - 1 représentant des associations agréées de défense des consommateurs, - 1 représentant industriel, - 1 représentant des organismes de protection des marais atlantiques, - 1 représentant des producteurs d’électricité, - 1 représentant des sports nautiques.
La moutarde nous monte au nez!!!
à lire sur :
https://agence.eau-loire-bretagne.fr/files/live/sites/agence/files/CB/Delib_CB_20190702.pdf
Faudrait savoir !
> Les Amis de la Sèvre Nantaise et affluents ont organisé un rassemblement pour sensibiliser le public au fait que nos gestionnaires de nos rivières veulent les détruire, sous le prétexte de l'interprétation française d'une Loi Européenne sur la "continuité écologique".
>
> TV Sèvre et Maine (télé par internet), Ouest France, L'Hebdo de Sèvre & Maine, ces trois médias ainsi qu'une trentaine de pêcheurs, riverains, et curieux étaient présents, nous avons démontré que le manque d'eau par l'ouverture des vannes, et bientôt la destruction des chaussées ne pouvait être que défavorable pour l'environnement et à la rivière.
>
> Nous demandons expressément à ceux qui gèrent notre patrimoine de respecter les conclusions suivantes:
>
>
Le 19 juillet 2019 par cette action symbolique de remise en place de vannes sur la chaussée du Pé de Vignard à Le Pallet (44330) nous demandons officiellement à Monsieur Xavier Rineau 1er adjoint de la commune, ainsi qu’à l’administration qui gère notre Sèvre Nantaise et ses affluents (l’EPTB) de :
1) De remettre en place les vannes sur les deux chaussées de la Sèvre, pour le maintien du niveau de l’eau en haut surtout en période d’été.
2) De ne pas détruire, ni araser, même partiellement nos deux chaussées, comme il est prévu à court terme.
3) D’entretenir ces chaussées et leurs moulins, et d’améliorer en installant des micros centrales électriques.
4) D’entretenir les abords, les rives, les lits des rivières ce qui devrait être la fonction primordiale des personnes qui gèrent notre patrimoine.
Les Amis de la Sèvre Nantaise et affluents
PS: Vous aurez la possibilité de consulter les médias dans les prochains jours, quelques photographies sont en P.J.
Les phénomènes météorologiques extrêmes vont se multiplier
Quelles sont les causes principales de la sécheresse et quelles solutions sont à mettre en place pour y remédier ?
Il y a deux causes principales à la sécheresse actuelle. Le dérèglement climatique d'abord et l'activité humaine qui l'aggrave. Le cycle de l'eau est complètement perturbé. Nous avons tellement aménagé le territoire que quand l'eau tombe sur le sol elle ruisselle sans pouvoir s'infiltrer et aller recharger les nappes.
Pour revenir à une situation normale il faut rétablir le cycle de l'eau en s'appuyant sur la nature, en restaurant les milieux naturels par exemple, tels que les zones humides . Le maître mot est la sobriété. Il faut consommer moins d'eau et mieux. Les ressources en eau sont de moins en moins accessibles et notre société doit apprendre à faire avec. Pour les citoyens cela passe par des petits gestes mais c'est à tout le monde de s'adapter, à l'industrie comme à l'agriculture. Une meilleure anticipation et une mise en oeuvre des restrictions au niveau des départements sont également primordiales.