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Destruction d'ouvrages hydrauliques désormais illégale : signalez-nous les projets litigieux

19 Octobre 2021

Nous avons mis en place avec la CNERH un formulaire en ligne de signalement des destructions illégales d'ouvrages hydrauliques. La justice doit faire son travail, aidez-nous à la saisir dans tous les cas litigieux. Depuis 12 ans au moins, la mise en oeuvre de la politique française de continuité écologique des cours d'eau (*) est contestée avec virulence dans tous les bassins versants. La raison est claire : le ministère de l'écologie avait choisi de privilégier, sinon d'imposer par harcèlement administratif, puis par chantage financier, la destruction des ouvrages hydrauliques (barrages, chaussées de moulins et d'étangs etc...). Or, cette doctrine n'était pas prévue dans le code de l'environnement, encore moins exigée par Bruxelles dans la DCE 2000. A telle enseigne que les parlementaires ont dû insister sur ce point en précisant en 2021 que les ouvrages qui doivent être "gérés, entretenus équipés" (art L.214-17 CE) et non "détruits" . Une destruction désormais illégale, qualifiée pudiquement "d'effacement", comme on efface une faute. Ces ouvrages ne constituent pas "des fautes". Ils ont contribué depuis des siècles à la survie des populations puis à l'essor industriel de la France au 19ème siècle. Leur destruction dogmatique, au mépris de l'intérêt général, ampute le patrimoine historique et culturel, néglige l'agrément paysager, va à l'encontre d'une production d'énergie bas-carbone et fait fi de la gestion quantitative de l'eau.

 

(*) insistons toujours : personne ne s'oppose au principe de la continuité écologique, mais la très grande majorité n'a jamais accepté les modalités d'application du passage en force dogmatique, dérogeant 100% à l'esprit des débats parlementaires. Surtout à l'heure où les services vendent la concertation, la co-construction.
Nous déplorons le grand écart entre les intentions, jamais suivies d'effet, et la pratique administrative.

Formulaire de signalement de destruction d'ouvrage hydraulique

Publié le  par OCE

Destruction d'ouvrages hydrauliques désormais illégale : signalez-nous les projets litigieux
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La meulière, pierre nourricière du « terroir » parisien

15 Octobre 2021

I/ Etymologie et Histoire

La meulière est un matériau connu et exploité depuis un temps immémorial, dès qu’on a recherché la meilleure pierre dure et compacte pour fabriquer des meules à moudre le grain et qu’on a commencé à construire en dur, pour remplacer le bois et le torchis.

Le mot « molaris » (de « mola », la meule) désigne au VIIème siècle la pierre meulière et au XIVème siècle l’italien Boccace évoque dans son « Decameron », traduit deux siècles plus tard en français, «les  pierres de moulliere » dont on fait les meules pour moudre la farine.

Au XVIIème siècle différents écrits mentionnent la pierre de « molière » qui donne son nom à plusieurs communes de France – dont le village Les Molières dans l’Essonne (à une vingtaine de kilomètres de Viroflay) – où cette pierre était extraite. On ne peut, bien sûr, s’empêcher de penser à l’illustre homme de théâtre qui prit ce mot pour pseudonyme, mais Molière est resté muet sur ce choix…

Quoi qu’il en soit, la pierre meulière fait son entrée à l’Académie des Sciences en 1758, avec le naturaliste Jean-Etienne Guettard, une figure oubliée du Siècle des Lumières. Son « Mémoire sur la pierre meulière » contient la première description de l’exploitation de cette pierre.

C’est au XIXème siècle que la renommée de la meulière va s’épanouir dans une reconnaissance totale, à la fois artistique, scientifique et économique.

En effet, en 1835 et 1836, sont produites par la Manufacture royale de Sèvres, trois assiettes en porcelaine représentant « l’exploitation de la meulière à la Ferté-sous-Jouarre ». Elles sont peintes par Jean-Charles Develly (1783-1862) qui se rendit sur place et rapporta des croquis précieux pour la connaissance de cette industrie, jugée digne de figurer dans le « Service des Arts industriels ».

La littérature témoigne aussi de l’existence de la meulière dans le paysage  parisien. Victor Hugo dans « Le Rhin, lettre II du 21 Juillet 1842 » l’évoque  dans les environs  de la Ferté-sous-Jouarre : « A ma gauche, il y avait une carrière de pierres meulières. De grosses meules toutes faites et bien rondes, les unes blanches et neuves, les autres vieilles et noires, gisaient pêle-mêle sur le sol, debout, couchées, en piles, comme les pièces d’un énorme damier bouleversé».

Dans une nouvelle, « Angélique », de son livre Les Filles du feu (1854), Gérard de Nerval, souligne l’aspect curieux de la pierre, dans un village proche d’Epernay : « Toutes les maisons sont bâties en pierres meulières trouées comme des éponges par les vrilles et les limaçons marins ».  

La même année, un ingénieur des Mines, Pierre Armand Dufrénoy, auteur de la première carte géologique de la France, publie un « Rapport sur le gisement des pierres meulières des environs de Paris ».

Tout y est dit sur la nature de cette roche dure, un « quartz fait de silice »  et sur l’importance de l’exploitation, avec la distinction, selon l’emploi et la localisation, de la pierre à meule et de « la pierre des architectes ». 

 La voie était toute tracée pour les géologues à venir qui vont approfondir ces recherches.

II/ Qu’est-ce que la « meulière » ?

Dans son ouvrage « Voyage d’un grain de sable », paru en 2015, l’éminent géologue du Museum d’Histoire Naturelle, Patrick de Wever définit la meulière comme « une roche de couleur beige à rouille, plus ou moins caverneuse, formée entièrement de silice. C’est une roche secondaire, c’est-à-dire qui s’est formée aux dépens d’une formation préexistante. Elle résulte en général de la silicification d’un calcaire lacustre.”

Rappelons très succinctement que, dans le Bassin parisien envahi par la mer à l’ère secondaire, s’est opérée ensuite, pendant des millions d’années, une sédimentation de roches (sable, argile, calcaire), accompagnée d’érosion et de transformations complexes comme celle qui a donné naissance à la meulière. Que les géologues me pardonnent ce raccourci de profane…

Monsieur de Wever souligne ensuite l’intérêt de cette roche : « Elle était utilisée pour les meules car elle ne laisse pas s’échapper de grains à l’usure, à la différence du grès. Elle est un excellent matériau de construction car elle est à la fois extrêmement solide, insensible à l’altération de l’eau de pluie, imperméable et poreuse. Elle constitue de ce fait un isolant phonique et thermique ».

III /Localisation de la meulière

Le rapport Dufénoy, précédemment cité, ainsi que d’autres études locales réalisées par des instituteurs en 1899, ont permis de recenser, village par village, les lieux d’extraction de la meulière en Île-de-France.

Ceux qui produisaient les meules se trouvaient à La Ferté-sous-Jouarre (Seine et Marne), capitale mondiale de cette activité, dans la commune des Molières (Essonne) et dans les environs d’Epernay (Marne).

197 autres carrières sont mentionnées dans l’ancien département de Seine et Oise, dont 148 sont situées dans l’Essonne, réparties sur 63 communes.

A l’exception de plusieurs exploitations en Dordogne, près de Bergerac, la meulière est donc localisée essentiellement au Sud-Sud-est de Paris, ce qui s’explique par l’histoire géologique du Bassin Parisien.

IV /Exploitation de la meulière

L’exploitation a connu son apogée entre la fin du XIXème siècle et l’entre-deux-guerres. Les exploitations les plus importantes pour la pierre de construction étaient celles de la société Piketty à Grigny et Viry-Châtillon.

Les carrières étaient exploitées à ciel ouvert. Les carriers, majoritairement italiens du Piémont, extrayaient la pierre à l’aide de pioches, de pelles et de barres à mine, ce qui n’était pas sans risque…Une enquête de journalistes, datée de 1908, évoquait la vie difficile de ces travailleurs d’un « métier qui tue ».

Grâce à la proximité de la Seine, la pierre était transportée jusqu’au port le plus proche, par voiture tirée par des chevaux ou des bœufs, puis, le progrès aidant,  par  petit chemin de fer à voie étroite réservé à cet usage. La pierre était ensuite chargée par des ouvriers, appelés « bardeurs », souvent italiens eux aussi, qui la déversaient dans des barges remorquées jusqu’à Paris, quai Henri IV. La capitale était en effet le principal débouché de cette industrie.

La pierre pouvait être aussi expédiée en chemin de fer.

Au fur et à mesure de l’industrialisation et de la modernisation, d’autres professions vont se développer aux côtés des carriers : conducteurs de locomotives, forgerons pour réparer certaines pièces, surveillants des puits, constructeurs et réparateurs de barges : toute une main d’œuvre nourrie par la meulière !

V/Utilisation de la meulière

Sa vocation de pierre de construction la fait utiliser depuis des temps reculés pour de modestes maisons rurales, des lavoirs, des puits dont on retrouve beaucoup de traces et qui font le charme des villages.

Sa solidité en fait un matériau privilégié pour la construction d’ouvrages d’art, comme les ponts, les aqueducs (celui de Buc qui date de 1686)  les viaducs (les “Arcades de Viroflay”), des édifices à caractère religieux (Eglise Saint-Eustache à Viroflay). Des tonnes de meulière ont servi aussi pour les grands travaux du Baron Haussmann, pour des conduits d’égouts, pour des prisons (la Santé, Fresnes), pour les voûtes du Métropolitain en 1900, la liste est longue avec de nombreux bâtiments publics comme les mairies, les écoles et les gares.

De la fin du XIXème siècle jusqu’aux années 30, la meulière va être très  recherchée aussi pour la construction de grandes villas bourgeoises signées par des architectes de renom comme Léon Bachelin (1867 1929) connu pour ses maisons à Versailles, au Chesnay et à Viroflay. La meulière y est  associée à d’autres matériaux pour la mettre en valeur : la brique, la céramique insérée sur les façades, le verre et le fer forgé pour les marquises, ces petits auvents au-dessus des entrées,  tout un style va naître, inspiré de l’Art Nouveau.

Pour jointoyer la pierre, les maçons vont exprimer tout leur savoir-faire dans le rocaillage, technique  qui remplit les joints de petits éclats colorés (meulière, coquillage, mâchefer, céramique) scellés dans un crépi de mortier. Tout un art !

Parallèlement à la construction de ces grandes demeures, et suite à différentes lois pour remédier à la crise du logement dans les années 20, un grand nombre de pavillons vont être construits …en meulière, bien sûr !

Après cette explosion pavillonnaire, l’exploitation de la meulière va décliner après la seconde guerre mondiale, à cause des coûts élevés et de la concurrence du parpaing, plus rapide à fabriquer et du développement des constructions en béton armé. L’extraction s’arrête vers 1970.

VI/ Conclusion

La meulière, richesse du sous-sol, a une part essentielle dans l’identité francilienne. Sa double vocation de pierre à moudre et de pierre à bâtir a nourri l’homme pendant des siècles et a nourri aussi sa créativité en développant un savoir-faire unique.

En ce XXIème siècle, tourné vers l’écologie et le naturel, on restaure des moulins, on réemploie des meules de La Ferté-sous-Jouarre, ce qui n’est pas sans plaire à Monsieur Jacques Beauvois, ancien apprenti meulier et collectionneur passionné de meules et outils dont il nous a prêté quelques pièces. Qu’il en soit remercié.

Quant à nous, Parisiens, donnons longue vie à la meulière, cette pierre nourricière, pur produit de notre « terroir » !

Article écrit par l’association Sauvegarde Viroflay Patrimoine

sur http://www.patrimoine-environnement.fr/la-meuliere-pierre-nourriciere-du-terroir-parisien/

image patrimoine environnement.

image patrimoine environnement.

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Une Assemblée Générale pas comme les autres …

12 Octobre 2021

 

«Ce fut un formidable moment passé ensemble. Une AG, de l’avis de tous, informative, riche d’échanges et de rencontres positives et accompagnantes

L’action  politique vue en temps réel dans ce qu’elle a de noble au service du bien commun, en une période complexe de transition sociétale et environnementale! 

Quel chef d’orchestre, André! Et combien l’amitié et les compétences fédérantes que tu diffuses, nous sont précieuses!   Prend bien soin de toi! 

Organisation impeccable, repas convivial, merci Pimprenelle, Patricia & Co.

(Mention spéciale à l’excellent PowerPoint en toile de fond, lequel illustrait  bien les propos). Amitiés, Viviane.

Viviane Sève

C’est par ces mots extraits d’un nombre important de messages reçus de nos amis que nous souhaitions commencer ce billet.

(Merci Viviane, ta plume n’a d’égale que l’amitié que tu nous portes, amitié réciproque sois en sûre. André.)

Le 9 octobre, l’association les Amis Des Moulins 61 tenait son AG ; celle-ci ayant été décalée, car nous avions coutume de réunir tous nos adhérents dans le courant du mois de mai.

C’est dans la magnifique salle des fêtes de l’hôtel de ville de Longny-au-Perche que nous a accueillis le maire Délégué. vice-Président du Conseil départemental, Jean-Vincent du Lac représentant également Mr de Balorre, Président du CD de l’Orne.

A l’entrée, mesure sanitaire oblige, c’est notre secrétaire David Bellessort qui contrôlait les « pass », notre trésorière Monique Breteaux enregistrait les visiteurs et Patricia Covezzi, (nouvellement élue lors de cette AG membre associé du CA)  contrôlait les repas réservés.

Pimprenelle faisait office d’hôtesse d’accueil « Café chouquettes »….

A 9h30, le Président André Quiblier a ouvert l’AG en présence de nombreux participants, d’autres adhérents avaient choisi de nous envoyer leur pouvoir.  Une grande majorité des adhérents, (nous avons dépassé le nombre de 100, au jour de l’AG,  cette année) était représenté.

Après avoir lu le rapport moral et le bilan financier,  qui ont été votés à la majorité absolue,  le Président a présenté les perspectives 2021 déjà bien entamées,  compte-tenu de la date tardive de l’AG.

Bien sûr,  nous avons  évoqué les injonctions et contraintes de l’Administration pour les propriétaires inscrits sur la liste prioritaire, entre autre. Nous avons relevé une totale incompréhension quant à  la situation  de ceux qui, après avoir fait l’effort de se mettre en conformité de la continuité écologique, avec quelques travaux, se sont vus,  à nouveau, contraints par les services publics ; situation totalement ubuesque !

Cette AG a démontré,  une fois de plus, le refus des services publics de rechercher une solution équitable avec les propriétaires ; situation dommageable  s’il en est ! Force est, par contre, de constater que le dialogue existe,  dans certains départements voisins. 

Nous reviendrons sur ce sujet lors du règlement de nos dossiers en cours.

Pour revenir à notre AG, le Président de la FFAM, Pierre Meyneng s’est  longuement exprimé,  commentant les dernières avancées sur l’amendement  de l’article 49, par lequel, la loi modifie l'article L 214-17 du code de l'environnement lors du vote de la loi Climat et résilience ainsi que les décisions récentes du Conseil d’état en faveur des moulins et riverains.

Souvenez-vous,  sur ce même Blog,  nous avions osé une métaphore  reprenant la fable de Jean de la fontaine «  le pot de terre contre le pot de fer « et bien dans un esprit visionnaire sans doute , c’est ce qui s’est produit à l’Assemblée Nationale et au Sénat,   des centaines de parlementaires, (les pots de terre) toutes tendances confondues qui ont fait front contre l’idéologie du Ministère de l’écologie (le pot de fer) qui en est,  aujourd’hui, sorti passablement « cabossé ».

« Les Pots de terre ont bloqué les mâchoires implacables du pot de Fer ! »

Peut-être que, dans l’avenir, les services publics tiendront-ils compte,  plus sérieusement,  des prédictions de nos associations et de leurs blogs...

Plusieurs  Présidents des départements voisins avaient accepté de venir faire le point dans leurs départements en évoquant la situation sur leurs territoires.

Patrick Coiffé pour l’ASMR 72 la Sarthe, Jean Pierre Vallée ADM 28 Eure et Loire, Paul Henry de Vuitton les moulins de la Mayenne, Jean Blanchet AADM 50 la Manche, Pascal Hermon Basse Normandie et 35 et Mr Pierre Meyneng le Président de la Fédération des associations de sauvegarde des moulins. Tous sont venus par amitié pour le président André QUIBLIER et l’ADM 61 qu’il représente mais aussi pour remercier,  de vive voix, nos parlementaires Ornais eux aussi invités.

Ce qui fut fait dès l’arrivée de notre député et de notre Sénateur.

« Madame le député, Monsieur le Sénateur, aujourd’hui nous avons une surprise pour vous… a déclaré le président de l’ADM 61, nos collègues des départements voisins ainsi que Mr le président de la Fédération de sauvegarde de moulins (FFAM) ont fait le déplacement pour venir vous remercier, sur vos terres, du soutien que vous avez témoigné sous les hémicycles à l’adresse de nos moulins français lors des votes de l’amendement  de article 49, par lequel, la loi modifie l'article L 214-17 du code de l'environnement lors du vote de la loi Climat et résilience.

Véronique Louwagie et Vincent Segouin ont été surpris et fort émus de cette intervention et ont salué, un à un, nos représentants départementaux.

Pierre Meyneng a pris la parole pour les remercier au titre de notre Fédération la FFAM ;  ce fut une intervention claire et précise qui n’a laissé aucun doute dans l’esprit de nos invités.

Les deux parlementaires ont confirmé leur intérêt pour la protection et la sauvegarde du patrimoine de Pays que sont nos moulins, étangs et rivières de notre beau département ;  tous deux persuadés qu’un dialogue équitable doit être rétabli entre l’état et ses représentants et les associations territoriales départementales représentatives  des Fédérations de sauvegarde des moulins. Ils n’ont d’ailleurs pas manqué d’insister sur ce point !

Ce sera l’intervention de Patrick Coiffé président d l’ASMR 72  qui démontrera que le dialogue dans son département, la Sarthe, a abouti au fait qu’aucun moulin ne soit détruit.

Comme le dit si bien notre amie Viviane Sève « L’action  politique vue en temps réel dans ce qu’elle a de noble au service du bien commun, en une période complexe de transition sociétale et environnementale! »

Paul-Henry de Vuitton Président de la Mayenne prendra également le micro, images à l’appui  pour expliquer le désastre sur la rivière le Vicoin dans son département la Mayenne.

Il s’en est suivi un échange ‘questions- réponses’ entre la salle et nos parlementaires qui furent  grandement apprécié.

Cette réunion a été l’occasion de présenter les nouveaux adhérents présents = particulièrement remarqués

« Le moulin Blanchard » centre de culture propriété de la ville de Nocé qui a pour objectif de recevoir les artistes, le temps d’une création ou d’une exposition, également en saison salle de concert. 

« Le moulin des vaux » à St Pierre du regard où une troupe théâtrale « Les Bernards l'Hermite »  venue de la région parisienne a racheté une usine hydraulique désaffectée pour y créer un théâtre et y entreposer les décors ; la production hydro-électrique dès sa remise en route permettra d’éclairer et de chauffer les bâtiments en énergie verte.

«Le moulin de Radray »  à Loisail, près de Mortagne, racheté récemment  par une propriétaire qui a de grands projets, déjà en cours, de remise en état des bâtiments (à l’ancienne, un travail remarquable) ; son ambition,  remettre en route le moulin, arrêté vers 1950, pour produire et en faire un musée de la meunerie. Un moulin qui n’a pas fini de faire parler de lui.

Les échanges et conseils avec les « anciens » ont été fructueux.

Le président des Amis du Perche Ornais JF Suzanne nous a fait l’honneur et le plaisir de sa présence, un représentant des maisons paysannes de l’Orne également.

Des techniciens représentants les Sociétés Patrimoine environnement, Thierry Alliet et la  Novéa Mr Quinton,  tous deux spécialistes des mécanismes de moulins et de l’hydro-électricité étaient présents, sur leurs stands conseil, invités par l’association.

Un moment intéressant et convivial comme les aiment les « meuniers »

Après un repas partagé et préparé par le traiteur et le boulanger de Longny, les participants ont pu assister à la projection d’un film intitulé « Patrimoine et hydro-électricité » créé tout particulièrement pour cette occasion  par Alain Breteaux,  notre collègue.

Ce fut une réunion qui restera dans les mémoires,  merci à tous ceux qui ont participé.

Le Rendez-vous a été pris pour notre AG 2022,  au printemps prochain, sur le site des  établissements BOHIN,  notre adhérent ou nous sommes invités, à côté de l’AIGLE ; encore une journée qui s’annonce sous les meilleurs hospices. Au plaisir de vous y retrouver.

Ne manquez pas de lire tout au long de l’année les fables de la fontaine sur notre Blog… on ne sait jamais des fois qu’une autre métaphore se transforme en réalité.

Photos Viviane Sève.
Photos Viviane Sève.
Photos Viviane Sève.
Photos Viviane Sève.
Photos Viviane Sève.
Photos Viviane Sève.

Photos Viviane Sève.

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Lesneven (29260). La destruction du site de l’étang du Pont validé.

1 Octobre 2021

Le département de l'Orne ne fait pas exeption en la pratique de destruction. des espaces naturels...

La photo ressemble plus au moulin du Pont plutôt qu’à l’étang en amont du pont. Ni l'un ni l'autre ne devraient être menacés et aucune disposition légale ne le permet. Il appert que M. René PAUGAM a été désinformé sur les tenants et aboutissants et sur ses obligations légales vis-à-vis du code de l’environnement. Notre suspicion se confirme quand le journaliste invoque le « bon état », l’UE et la DCE. Que « le site revienne à son état naturel » ne signifie jamais rien d’autre qu’une destruction d’ouvrage. Or, celle-ci n’a jamais été exigée par la loi française et déroge même à l'article L.214-17 du code de l’environnement. Inutile d’invoquer Bruxelles et de prétendues implications.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lesneven-29260/lamenagement-du-site-de-letang-du-po nt-valide-960ffbd4-00ce-47a3-9d5c-3e2cc3200bac Lesneven. L’aménagement du site de l’étang du Pont validé Les élus communautaires ont validé ce projet d’aménagement à Kerlouan, mercredi. Au programme : renaturation de la rivière, restauration de la zone humide, etc..."nd l'asso adm61 ( l'on détruit les milieux naturels pour créer des milieux naturels... va comprendre Charles !)"

*L’aménagement du site de l’étang du Pont, à Kerlouan, a été validé pendant le conseil communautaire, mercredi. | OUEST-FRANCE Ouest-France Publié le 01/10/2021 « La directive Cadre de l’eau vise à assurer le “bon état” de toutes les eaux superficielles, souterraines et côtières de l’Union européenne. Les milieux aquatiques sont concernés par l’application de cette directive. » Après cette introduction, René Paugam, vice-président communautaire, en charge du dossier de l’étang du Pont, à Kerlouan, explique que celui-ci figure parmi les sites prioritaires. « Ce qui nous implique de restaurer la continuité écologique. Autrement dit, que le site revienne à son état naturel.Publié par Observatoire de la Continuité Écologique   ;https://continuite-ecologique.fr/lesneven-29260-la-destruction-du-site-de-letang-du-pont-valide/

Lesneven (29260). La destruction du site de l’étang du Pont validé.
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