Après avoir détruit les réservoirs Normands de la Sélune et la roche qui boit parmi tant d'autres...l'on s'aperçoit que les lacs et retenues d'eau ont un rôle à jouer pour demain
Face au déficit hydrique du printemps et de l’été 2022, les quatre grands lacs ont joué pleinement leur rôle et ont permis de maintenir le niveau de la Seine et de ses affluents. Au 23 août, 500 millions m3 d’eau étaient encore disponibles pour poursuivre les restitutions tout au long de l’automne.
Cet été, la part d’eau restituée depuis les 4 lacs-réservoirs a représenté jusqu’à 98 % du débit observé sur les territoires en aval, et 55 % du débit enregistré à Paris-Austerlitz. «Avec une capacité restante de plus de 60%, les lacs pourront poursuivre, sans difficulté, le soutien d’étiage après le 1er novembre et jusqu’au 15 décembre, si nécessaire», estime ainsi Patrick Ollier, président de Seine Grands Lacs. Après un hiver et un printemps secs, les mois de juillet et d’août ont enregistré un déficit de précipitation global de 65% sur le bassin amont de la Seine. Ces conditions, associées à des températures estivales élevées, ont eu pour conséquence un étiage des cours d’eau relativement précoce et particulièrement sévère. Les restitutions d’eau ont représenté plus de la moitié du débit observé à Paris; 98% à Châlons-en-Champagne; près de 70% du débit observé à Gournay-sur-Marne; 80% du débit à Troyes; 70% à Pont-sur-Seine; près de 30% du débit de l’Yonne.
Un ouvrage en cours de construction
Seine Grands Lacs est un syndicat mixte depuis 2017, œuvrant sur 18 départements et trois régions. Gestionnaire et propriétaire des lacs-réservoirs du bassin de la Seine, il assure la double mission d’écrêter les crues d’hiver et de printemps et de soutenir les débits de la Seine et de ses affluents (Aube, Marne et Yonne) en été et en automne. Un nouvel ouvrage est en cours de construction dans le secteur de la Bassée (Seine-et-Marne), destiné à compléter le dispositif de protection contre les inondations et à réduire les dommages prévisibles liés à ces phénomènes.
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https://transitions.landot-avocats.net/2022/09/08/secheresse-le-cash-seche/
Les apprentis sorciers pris les doigts dans le pot de confiture
Alors seraient-ils pris à leur propre piège ? Le lobby de la pêche, devant les constats déplorables de l’état de nos cours d’eau, monte « à la communication ».
Certes, la sécheresse actuelle n’est pas entièrement de leur faute mais tous ces ouvrages massacrés à la pelleteuse mécanique n’arrangent rien. La nature reprend ses droits établis depuis plusieurs siècles, elle a horreur d’être manipulée.
Ce que nous, ADM 61, souhaiterions savoir c’est ce que propose la fédération de pêche Ornaise voire Nationale pour réduire les effets sécheresse dans les temps à venir ; il ne suffit pas de poser pour la photo auprès d’un cours d’eau pour que, par magie, l’eau coule…il va falloir faire autre chose que d’agiter le drapeau noir sur la marmite !!!
Il ne suffit pas d’agiter les 8000 cartes de pêche (y compris les cartes « à la journée »…) c’est une méthode politicarde vieille comme le monde pour impressionner les élus et la presse locale mais ça n’impressionne plus personne puisque personne n’est dupe et nous pouvons dire aujourd’hui qu’un grand nombre de pêcheurs de terrain, que nous avons rencontrés, ne sont pas d’accord avec leur Fédé mais laissons-les s’expliquer entre eux …
La Fédération de la pêche va-t-elle continuer à demander la suppression des ouvrages hydrauliques et d’un autre côté remettre l’été des batardeaux ou des « Bags » sur la rivière ?
https://www.francebleu.fr/infos/environnement/face-a-la-secheresse-de-la-vire-entreprises-et-collectivites-trouvent-des-solutions-1661337700?fbclid=IwAR0v_Jzl2jORa56_1Qteo2BZdMRfzBLnlCzBobTEsDqCcRYI6YTMV0--8Ss
https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/voulmentin-79150/un-acte-de-malveillance-met-l-argent-a-sec-au-moulin-du-bourg-a-voulmentin-88005fb0-2085-11ed-a4c9-32d097646896?fbclid=IwAR0v5dNPUz8oNsv1vtznI5vQ1_Z481Cs_x0SxJS4mglzv3-gAqqohK2GEKs
Ou tenir compte de l’expérience intelligente de terrain ?
Et encore regarder ce qui se passe en France ?..
Malgré toute ces informations qui nous viennent des quatre points du pays, l’Orne restera t'il le seul département qui se vantera de la destruction des ouvrages !
La Fédération de la Pêche Ornaise, après avoir affirmé que les seuils de moulins étaient les responsables de la disparition des poissons, d’avoir encouragé la destruction des biefs , (retenue d’eau en amont des moulins hydrauliques) et détruit, de ce fait, la ripisylve qui les accompagne (Formations végétales qui se développent sur les bords des cours d'eau ou des plans d'eau situés dans la zone frontière entre l'eau et la terre) après avoir détourné des cours d’eau en fond de vallée avec tous les inconvénients qui en résultent aujourd’hui, voudrait se positionner en expert sur l’assec des rivières !!!
Alors, si cela est certes dramatique, il est important de souligner le rôle positif des moulins, étangs et zones humides. Les ouvrages hydrauliques, en ralentissant l’évacuation de l’eau vers la mer ou l’Océan, permettent de gérer les niveaux d’eau, voire de retenir cette eau pour la diriger en partie sur les nappes phréatiques afin de les recharger.
La végétation des berges de moulins et des étangs (la ripisylve) ralentit l’évaporation et permet à la faune et la flore aquatiques d’y trouver refuge, ce qui va encore, cette année, sauver un nombre important d’espèces protégées.
Quelle hypocrisie que de venir nous expliquer qu’il faut conserver les zones humides et les mares alors que la fédération de la Pêche prône la destruction des biefs des moulins et des étangs emportant tout l’environnement qui les accompagnent, ceci depuis plus de dix ans…
Plus l’on détruit d’ouvrages hydrauliques, plus les inondations sont importantes. Il a été constaté que les vannes des moulins, « cassent la force des crues » de même, ce ralentissement profite également aux nappes phréatiques et nous sommes heureux de retrouver cette eau stockée naturellement lors des périodes estivales.
Plus d’ouvrages hydrauliques sont détruits, plus nos cours d’eau sont en assec avec des conséquences dramatiques pour la faune, la flore et l’homme ; cela devrait être suffisant pour donner à réfléchir à ceux qui nous donnent, sans cesse, des leçons d’écologie. Peut-être que ce bon sens de base est trop simple pour eux ?
Il y a encore 50 ans, avec deux fois plus d’ouvrages hydrauliques implantés sur les cours d’eau, nous dénombrions deux fois plus de poissons …
Les obligations d’ouverture de vannes, faites par injonctions administratives, n’ont rien arrangé. Les propriétaires et gestionnaires d’ouvrages hydrauliques se doivent (c’est la loi) de gérer avec bon sens cette manœuvre dans le plus grand intérêt de la rivière, c’est ce qu’ils font ! Il y a des règles il faut que toutes les parties les respectes, Il est inutile de modifier cette réglementation.
Nous, ADM 61, demandons aujourd’hui : la protection et le maintien des biefs de moulins, l’arrêt immédiat de la casse prévue des ouvrages, mais aussi la protection des lignes d’eau des étangs, des mares ainsi que la protection et l’élargissement des zones humides.
Nous réclamons la création de bassins de réserves d’eau comme cela était mis en place encore au XVIII° siècle dans nos campagnes, (voir la carte de Cassini XVIII° siècle, en PJ) ; la création de ces réserves, faites sous contrôle des services de la DDT, auraient comme but de recharger les nappes phréatiques lors des montées d’eau en hiver, aiderait, au printemps, à réalimenter les cours d’eau et les pâtures environnantes lors de l’étiage (en été) ; tout ceci profiterait aux agriculteurs, aux éleveurs ainsi qu’aux maraîchers.
Bien sûr, les détracteurs nous opposeront l’évaporation en période de très forte chaleur ; effectivement, nous pourrions avoir une perte d’eau calculée par évaporation de 4 à 6 % mais ce « phénomène naturel », avec une plantation d’arbres autour de chaque réserve, serait pratiquement sans incidence et toujours plus bénéfique que d’avoir nos eaux pluviales d’hiver projetées dans la Mer ou l’Océan et qui … aujourd’hui s’évaporent au beau milieu de ces grandes étendues d’eau ; à noter que cette solution permettrait également une oxygénation supplémentaire bénéfique à la faune et la flore de nos cours d’eau.
C’était avant de jouer les apprentis sorciers qu’il fallait y penser ! Jouer la carte de l’apocalypse n’est plus de mise ; nous laissons cette mauvaise idée à nos détracteurs. L’association « les Amis Des Moulins 61 » préfère chercher et proposer des solutions pour le très proche avenir qui pourrait être, avec la confiance des services de la préfecture, mises en place dès 2023, c’est pourquoi nous avons adressé un courrier dans ce sens à Monsieur le Préfet de l’Orne.
Malheureusement, il y a encore des ouvrages (moulins) qui vont disparaître dans les semaines à venir et il faut savoir que tous ces travaux de destruction sont financés par l’argent public ! Actuellement, c’est particulièrement sur le secteur Ornais de la Sarthe que le syndicat de rivière continue sa prospection à l’effacement (comprendre démolition) des ouvrages hydrauliques et des moulins. Nous avons rencontré des propriétaires et éleveurs, encore la semaine dernière, qui sont dans le plus grand désarroi face à cette ‘machine’ qui irrémédiablement poursuit son action en proposant la destruction de notre patrimoine ancestral sans se soucier de la véritable écologie en place et existante à ce jour.
Allons-nous, à l’avenir, dans l’Orne, faire comme à Vire, Calvados où, aujourd’hui, nous sommes obligés de poser des barrages flottants et remettre des batardeaux sur les moulins détruits pour … retenir l’eau de la rivière ceci afin d’alimenter les stations de pompages d’eau destinées à la population ?
André QUIBLIER / Président des Amis des moulins 61.
Courriel ADM.61@orange.fr.
Certains pleurent et commentent l'état du jouet qu'ils ont cassé, l'ADM 61 fait des propositions au Préfet de l'Orne, pour un très proche avenir
Les Amis Des Moulins 61
Association loi 1901. Statuts déposés à la S/Préfecture de Mortagne au Perche. RNA W613001448 Siret 89101868100017
Longny au Perche le 24 Août 2022
Monsieur le Préfet de l’Orne
39 Rue St Blaise
61000 ,Alençon
Monsieur le Préfet,
Nous faisons suite à la réunion du Comité « Ressource en eau » du 10 Août dernier à laquelle vous avez bien voulu inviter notre association ainsi que l’association Régionale ARAM BN.
Nous avons pris bonne note des éléments présentés.
*Etats des lieux météorologiques et hydrologiques
*Mesures de restrictions actuelles
*Situation de l’alimentation en eau potable
*Situation agricole
Les explications remarquables du représentant de la DREAL ont été parfaitement claires et, si cette réunion avait pour but d’informer les participants ce fut, nous le pensons, un succès.
Il a été évoqué le passé et le présent tout au long de cette présentation mais, nous souhaiterions, en notre qualité d’Association dont les statuts reprennent la protection et sauvegarde des Moulins Ornais, assistance aux propriétaires d'ouvrages Hydrauliques, mais aussi, Protection des Rivières, Zones Humides. Flore et Faune aquatiques évoquer aujourd’hui le futur. Ce sera notre contribution participative à votre démarche.
Nous avons, par le biais de nos ramifications territoriales, tant sur le plan départemental, régional, que national un retour très positif des agriculteurs et éleveurs en faveur de création de petits bassins de retenues qui pourraient être créés tout au long des cours d’eau du département aussi peu importants soient-ils.
En effet, les cours d’eau en assec à la période estivale sont souvent en débord en hiver et au printemps ; bloquer l’eau tout en laissant une continuité traverser ces réserves serait une aubaine pour les uns, une sécurité pour les autres et une réelle prise en compte économique pour d’autres.
En effet, les incendies se sont multipliés cette année dans les cultures avec une forte sécheresse, la mise en place, en urgence, d’un plan de réserve d’eau dans le département pourrait permettre à nos agriculteurs et éleveurs de vivre de leur métier, avec un plan de sauvegarde de nos rivières en rétablissant les barrages sur les cours d’eau. Ces barrages permettraient de stocker de l’eau l’hiver et d’alimenter nos nappes phréatiques pour l’été, également d’approvisionner les mares d’abreuvement de la faune sauvage ».
Avec votre concours, Mr le Préfet, celui de vos collaborateurs, collaboratrices et celui de la DDT service Eau et Biodiversité qui serait en possibilité de délivrer un accord aux exploitants pour la mise en place de ces mesures, nous pourrions envisager, dès cet hiver, la création des premières retenues.
Certains évoqueront l’évaporation, qui pourrait être de 4 à 6 % selon nos calculs, celle-ci due à la masse d’eau. Cependant, compte-tenu que cette masse d’eau pourrait être reliée au cours d’eau et donc mobile cela ralentirait cette action. Nous évoquerons également que l’évaporation est un phénomène naturel, indispensable dans le cycle de la vie sur Terre et que, sans elle, nous n’aurions pas de précipitations ; le cycle de l’eau (l’eau liquide devient nuage, puis retombe en pluie ou neige. Il faut considérer également qu’autour de nos étangs et biefs vivent nombre d’arbres et de buissons (la ripisylve), celle-ci produisant assez d’ombre pour ralentir ce phénomène d’évaporation.
Un extrait de la carte de Cassini en PJ, vous démontrera que cette pratique avait déjà été mise en place au XVIII° siècle et bien avant.
Nous devrons également évoquer très rapidement les problèmes de drainages qui ont modifié d’une façon catastrophique l’écoulement des sources les entraînants vers la rivière sans recharger les nappes phréatiques.
Nous nous devons, de simples citoyens que nous sommes jusqu’aux responsables départementaux en passant par les associations, tout mettre en place pour sauvegarder les ressources agricoles de notre département.
Nous espérons que cette missive retiendra toute votre attention et restons à votre disposition pour développer au plus vite ce projet.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer monsieur le Préfet nos respectueuses salutations
André QUIBLIER
Président
Association les Amis Des Moulins 61, le moulin de Rainville,
61290 Longny les Villages. Tel 02 33 83 74 91 Courriel ADM.61@orange.fr
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DIMANCHE 14 AOUT |
20h30 : Du Martinet à Bellegarde : La Commeauche en lumière !
Une occasion unique de faire un zoom sur le passé industriel et de découvrir un lieu chargé de vie et d’histoire. La soirée commencera et se terminera au sein du domaine de Bellegarde à la lumière des flambeaux. Nous aurons la chance d'être accompagnés par André Quiblier, du moulin de Rainville en Longny au Perche, qui nous partagera ses connaissances sur les moulins et le passé industriel des rivières du Perche.
Ceci n'étant que l'une des manifestations du P'tit festival d'Autheuil (proche de Tourouvre), du 13 au 17 Août 2022, venez nombreux encourager cette association d'exception .
Tout le programme sur www.autheuilpatrimoine.fr
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Les sénateurs invitent le gouvernement à obtenir que l’Union européenne n’interdise pas l’usage du plomb dans l’artisanat du vitrail
Madame La Colline - Gilles SERVAT
Chers amis et adhérents une p'tite chanson à apprendre par coeur pour la rentrée...😎
La destruction de haies peut coûter cher pour son auteur (ainsi que pour la biodiversité)
Les haies sont des alliées précieuses — bien plus qu'on ne le pense bien souvent — de la biodiversité.
Comme le relevait actu-environnement en 2020, entre les années 60 et 80 45000 km de haies avaient été arrachés. Depuis la situation s'est relativement stabilisée, mais ce sont donc de grands linéaires qui seraient dans l'absolu à refaire, car ces haies sont l'habitat de nombreuses espèces. C'est ainsi que des associations, agences de l'eau et d'autres partenaires publics accompagnent du reste les territoires et particuliers sur de la reconstitution de tels habitats.
C'est pourquoi détruire ces espaces est loin d'être un acte anodin et fait l'objet d'une réglementation stricte. La destruction sauvage peut faire l'objet de sanctions, par exemple au titre du code rural (L.121-19 et L.121-23) avec une amende de 3 750 euros. Mais en cas d'atteintes à des espèces protégées on glissera aisément dans le régime du code de l'environnement qui porte diverses sanctions allant de la contravention de 3e à 5e classe (R.415-1 code de l'environnement) à des sanctions pouvant aller jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende (article L.415-3).
Les poursuites peuvent également s'opérer sur le terrain judiciaire. Une commune de Haute-Loire l'a appris à ses dépens récemment. Ainsi, le tribunal judiciaire du Puy-en-Velay a condamné le 5 juillet 2022 une commune pour une destruction de 740 mètres de haies à l'occasion de la création d'une route pour une manifestation temporaire (concours national de labour).
L'infraction pour non-respect de la législation en raison de cette destruction a été constatée par l'Office français de la biodiversité (OFB) et a conduit à la destruction d'habitat de la huppe fasciée et d'autres espèces.
Comme relevé par actu-environnement, le tribunal a condamné la commune, sous 10 mois (avec une astreinte journalière en cas de retard), à planter un linéaire de haie équivalent aux destructions et à reconstruire des murets.
Source: Cabinet Landot / Yann Landot Juil 13
La municipalité a décidé à sauver le moulin local.
Ce samedi 9 juillet l’ADM 61 était invité à l’inauguration des expositions d’été au Moulin Blanchard.
L’exposition-phare est celle des projets des étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles (ENSP) concepteurs créateurs, pour l’aménagement des extérieurs du Moulin Blanchard.
Une expo époustouflante !
L’Association Moulin Blanchard (AMB) à NOCÉ, Perche-en-Nocé., créée en 2019, veille à la sauvegarde et à la valorisation du lieudit Le Blanchard, une belle ferme, au bord de l’Erre, avec son moulin documenté dont l’historique remonte au 14eme siècle, auquel se rattache un fournil du 16eme.
L’Association pilote aussi la plate-forme Culturelle connue sous le nom « le Champ des Impossibles », dont la réputation de qualité des expositions d’art contemporain s’élargit bien au-delà du Département et de la Région, soutenue par les médias nationaux.
Le moulin et la grange-cathédrale viennent de faire l’objet de travaux de couverture, accompagnés par la Fondation du Patrimoine.
Cette visite s’est faite en compagnie de la Députée Véronique Louwagie, qui a répondu positivement à cette invitation. Etaient également présents, Christelle Radenac conseillère départementale, Patrick Bard, Président de l’AMB ainsi que Pascal Pecchioli, Maire de Perche en NOCÉ, à l’origine de ce beau projet de Développement économique en Territoire rural et fondateur du lieu pour la commune ainsi que Christine Ollier, la directrice artistique du Champ des Impossibles et Viviane Sève membre actif du CA AMB, Olivier Gronier Délégué régional Normandie représentant la Fondation du Patrimoine et Madame Nicole Pot-Jalladeau, membre de l’AMB dont la grande carrière à la Culture nous enrichit et qui est à l’initiative de ce partenariat.
C’est Viviane Sève, également membre de notre association, mais surtout membre du conseil d’administration de l’Asso Moulin Blanchard qui nous a accueillis.
Nous souhaitons mettre en avant cette formidable initiative de la municipalité de Perche en Nocé et de son maire Pascal Pecchiol qui, par cette action d’achat du moulin Blanchard, accompagné par Patrick Bard vont permettre aux artistes de toutes origines de venir créer et participer à la culture de notre région. Ce n’est pas la culture qui vient aux champs mais bien la culture qui se répand autour de nous a déclaré Pascal Pecchioli. Patrick Bard a, de son côté, salué ses amis du Conseil d’administration lesquels l’accompagnent dans cette mission et plus particulièrement Christine Ollier et Viviane Sève dont la collaboration nous est précieuse a-t-il déclaré.
Le député Véronique Louwagie a largement félicité les acteurs de cette belle aventure qu’est celle « du moulin Blanchard » confirmant son intérêt pour le patrimoine de pays.
En effet, aventure il y a, puisque lors de la visite organisée du moulin et après que Patrick Bard ait remercié le président Quiblier pour ses conseils, ont été évoqués des projets pour notre vieux moulin. L’ADM 61 (membre associé à l’AMB) accompagnera de son expérience les bénévoles quant à la remise en état de cette minoterie.
André Quiblier n’a pas su résister et à saluer publiquement cette mise en avant du patrimoine d’exception par une collectivité locale et a vivement remercier tous les acteurs présents de « sauver le soldat Blanchard »
« Au moins, ce sera un moulin de plus de sauvé et vous pouvez en être fiers a-t-il déclaré »
Ce dimanche 26 juin, les Amis Des Moulins 61 ont souhaité célébrer, au siège de l’association, la Saint Eloi d’été,
Ce dimanche 26 juin, les Amis Des Moulins 61 ont souhaité célébrer, au siège de l’association, la Saint Eloi d’été, qui, comme le veut la coutume, est la fête des forges et des moulins usiniers.
C’est, en effet, à cette époque, que les roues des moulins étaient arrêtées puisque, l’étiage faisant, il n’y avait plus assez d’eau dans les rivières.
Cette année, cette date tombait en même temps que les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins organisées par la Fédération « Patrimoine environnement » et la Fédération de sauvegarde des moulins (FFAM), entre autres.
Le thème de ces JPPM 2022 étant « être et renaître » l’ADM 61 souhaitait également marquer la renaissance des moulins Ornais.
Les administrateurs et adhérents de l’association ADM 61 ont reçu, avec plaisir, des réponses positives à leurs invitations et c’est donc en présence de
Mme Véronique LOUWAGIE député de l’Orne,
Mr Vincent SEGOUIN Sénateur de l’Orne,
Mr Jean-Claude LENOIR Parlementaire honoraire,
Mr Jean-Vincent du Lac vice-Président du Conseil Départemental de l’Orne représentant le Président du CD de l’Orne, Christophe de BALORRE,
Mme Paule KLIMKO Conseillère départementale de l’Orne,
Mme Danièle LALAOUNIS représentant la Municipalité de Longny au Perche accompagnée de Mr Pascal ROBACHE,
Mr Jean-François SUZANNE Président des « Amis du Perche de l’Orne,
Et Mr Pierre MEYNENG président de la Fédération de sauvegarde des moulins (FFAM)
Que nous avons fêté la Saint Eloi d’été.
MERCI A VOUS TOUS LES AMIS DE NOUS AVOIR HONORES DE VOTRE PRESENCE !
Les amis des moulins de l’Orne sont fiers de l’amitié que vous leur témoignée.
Le président QUIBLIER, transformé pour l’occasion en maître de cérémonie a bien précisé :
« Aujourd’hui, chers Amis élus, nous ne vous demanderons pas de discours officiel, car c’est jour de Fête ; nous sommes tous réunis aujourd’hui unis par l’amitié et l’intérêt que nous portons à ce patrimoine d’exception qui borde nos cours d’eau, LES MOULINS. Tous ensembles, nous nous devons de les protéger !
Et comme toujours, suivant la coutume, nous avons partagé le verre de l’amitié et les spécialités percheronnes qui l’accompagnaient ! »
Ce sont nos « gentils administrateurs » qui se sont chargés du cocktail de réception et tout particulièrement David aux cuisines et Patricia à la réception, tous deux ont fait des merveilles, sous l’œil attentif de Dame Pimprenelle ; nous avons donc tous passé un excellent moment.
« Je ne vous cache pas que les personnalités présentes, représentatives de la population Ornaise, sont toutes très engagées dans la sauvegarde du patrimoine de Pays et cela ne peut que nous encourager, contre vents et marées, à sauver nos chers moulins »
Pendant cette journée, les visiteurs se sont succédés, attentifs aux explications données sur le fonctionnement des moulins en général, des réglementations qui se chevauchent et de la production hydro-électrique. Ils ont été surpris de constater le réservoir de biodiversité que représente un moulin, par son bief, au niveau constant, qui préserve la faune aquatique, les oiseaux, les mammifères et la flore environnante. Nous sommes tous convaincus que les petits moulins de notre région pourraient facilement apporter leur pierre à l’édifice des énergies renouvelables. Le cidre de Mr Charon de Rémalard et le jus de pommes de la Reinette verte ont coulé à flot faisant le bonheur des petits et des grands ; le tout, bien sûr, offert par l’association.
Encore des JPPM réussies au Siège de l’association ADM 61.
POUR QUE VIVENT NOS MOULINS §
Sept autres moulins ouvraient également dans l’Orne et nous attendons les commentaires de leurs propriétaires pour vous narrer leurs journées.
RV l’année prochaine pour les 25e JPPM.